Une activité réduite en raison du coronavirus
Le spécialiste de la mise en relation entre voyageurs et chauffeurs a essuyé une perte de 3 milliards de dollars durant les trois premiers mois de l'année. C'est la conséquence très directe du confinement intervenu en mars dans la plupart des pays touchés par le coronavirus. Uber a pourtant connu des mois de janvier et de février positifs, avec des courses en progression de 20%, mais durant les deux dernières semaines du mois de mars, la chute a été de 40%. Et pendant le mois d'avril, la dégringolade s'est poursuivie avec une baisse des réservations de 80% ! Dara Khosrowshahi, le patron du groupe, se veut toutefois optimiste : les réservations ont commencé à augmenter de 12% la semaine dernière, grâce au déconfinement dans plusieurs pays et États américains.
En Géorgie et au Texas, les courses ont ainsi progressé de respectivement 43% et 50%, relève le dirigeant. Malgré tout, l'activité de transport de passagers ne retrouvera pas immédiatement son niveau d'avant la crise sanitaire. Les transports vers les aéroports, qui représentent 16% de l'excédent brut d'exploitation d'Uber, ne vont pas reprendre dans l'immédiat : les frontières sont toujours fermées et les déplacements restent restreints.
En Géorgie et au Texas, les courses ont ainsi progressé de respectivement 43% et 50%, relève le dirigeant. Malgré tout, l'activité de transport de passagers ne retrouvera pas immédiatement son niveau d'avant la crise sanitaire. Les transports vers les aéroports, qui représentent 16% de l'excédent brut d'exploitation d'Uber, ne vont pas reprendre dans l'immédiat : les frontières sont toujours fermées et les déplacements restent restreints.
Uber Eats à la rescousse
Uber peut compter sur son activité de livraison de repas, qui a connu une progression spectaculaire de 52% au premier trimestre par rapport à l'année dernière. Les clients ont utilisé les services de la plateforme pour se restaurer chez eux. Et Uber Eats est bien parti sur sa lancée, avec une croissance des courses de 89% durant le mois d'avril. Grâce à cette activité, Uber peut afficher un chiffre d'affaires de 3,5 milliards de dollars au premier trimestre, en hausse de 14% d'une année sur l'autre.
Le rythme des livraisons de repas est tel que le groupe pourrait atteindre les 25 milliards de dollars de commandes d'ici la fin de l'année. À comparer aux 14 milliards enregistrés en 2019… Uber Eats a étendu ses services à la livraison de courses (la plateforme a passé un partenariat avec Carrefour en France), et aux États-Unis, elle livre aussi des repas provenant de nouvelles grandes chaînes de restauration (Shake Shack, Dunkin' et Chipotle).
Le rythme des livraisons de repas est tel que le groupe pourrait atteindre les 25 milliards de dollars de commandes d'ici la fin de l'année. À comparer aux 14 milliards enregistrés en 2019… Uber Eats a étendu ses services à la livraison de courses (la plateforme a passé un partenariat avec Carrefour en France), et aux États-Unis, elle livre aussi des repas provenant de nouvelles grandes chaînes de restauration (Shake Shack, Dunkin' et Chipotle).