Une enseigne historique
Les magasins André sont bien connus des consommateurs français. L'enseigne a été créée à la fin du XIXe siècle. Après avoir connu plusieurs propriétaires, elle était entre les mains du groupe Spartoo depuis 2018. Mais les mauvaises nouvelles financières se sont multipliées. L'an dernier, l'entreprise a essuyé une perte nette de 10 millions d'euros, malgré un chiffre d'affaires de 100 millions. André a aussi beaucoup souffert du mouvement des « gilets jaunes » et de celui contre la réforme des retraites fin 2019.
Le coup de grâce a été la crise du coronavirus. Le confinement a forcé les magasins de l'enseigne à fermer afin d'enrayer la propagation du virus. Or, la majorité du chiffre d'affaires provient des boutiques André. Deux semaines seulement après la fermeture de son réseau, le groupe accusait un manque à gagner de 4 millions d'euros. C'est la raison pour laquelle la direction de l'entreprise a décidé de se placer en redressement judiciaire le 1er avril.
Le coup de grâce a été la crise du coronavirus. Le confinement a forcé les magasins de l'enseigne à fermer afin d'enrayer la propagation du virus. Or, la majorité du chiffre d'affaires provient des boutiques André. Deux semaines seulement après la fermeture de son réseau, le groupe accusait un manque à gagner de 4 millions d'euros. C'est la raison pour laquelle la direction de l'entreprise a décidé de se placer en redressement judiciaire le 1er avril.
Une seule offre de reprise
La seule offre de reprise déposée pour la reprise du chausseur André a été validée ce mardi 28 juillet par le tribunal de commerce de Grenoble : c'est François Feijoo, l'ancien PDG de l'enseigne, qui la reprend au travers de sa société 1Monde9. Son offre à 7,8 millions d'euros va permettre la reprise de 55 boutiques et le maintien de 221 emplois. Sur le papier, c'est une bonne nouvelle pour l'entreprise, mais dans le détail la réalité est difficile.
Car André comptait 180 points de vente en France. Et ce sont 188 salariés qui vont devoir être licenciés… Le repreneur ne cache pas les difficultés à venir. Le défi qui attend l'entreprise est grand et le redressement va demander du temps et de la patience. Les salariés, qui se sont battus pour qu'André survive savent qu'il leur faudra endurer encore longtemps des difficultés. Mais la décision du tribunal a été accueillie avec « enthousiasme », selon l'avocat du CSE de l'entreprise.
Car André comptait 180 points de vente en France. Et ce sont 188 salariés qui vont devoir être licenciés… Le repreneur ne cache pas les difficultés à venir. Le défi qui attend l'entreprise est grand et le redressement va demander du temps et de la patience. Les salariés, qui se sont battus pour qu'André survive savent qu'il leur faudra endurer encore longtemps des difficultés. Mais la décision du tribunal a été accueillie avec « enthousiasme », selon l'avocat du CSE de l'entreprise.