En Asie et en Europe de l'Ouest
Sur les mille banques scrutées de près par le cabinet de conseil McKinsey, 354 établissements pourraient disparaître purement et simplement dans les prochains mois, selon cette étude reprise par Les Echos. 40% des banques les plus fragiles se situent dans les pays développés d'Asie, 37% en Europe de l'Ouest. Il suffirait en fait d'un retournement de situation, que tous les observateurs sentent venir, pour que ces établissements mettent la clé sous la porte…
Plusieurs critères expliquent la conjoncture actuelle. Les banques centrales ont réduit leurs taux afin de soutenir l'activité économique et faire remonter le niveau d'inflation. Ces taux très bas, voire négatifs, ont un impact important sur les revenus des établissements financiers qui sont poussés à multiplier les prêts. Or, si la situation devait se retourner, il est à craindre de nombreux incidents de paiement. Ce sont les banques qui seraient les plus exposées.
Plusieurs critères expliquent la conjoncture actuelle. Les banques centrales ont réduit leurs taux afin de soutenir l'activité économique et faire remonter le niveau d'inflation. Ces taux très bas, voire négatifs, ont un impact important sur les revenus des établissements financiers qui sont poussés à multiplier les prêts. Or, si la situation devait se retourner, il est à craindre de nombreux incidents de paiement. Ce sont les banques qui seraient les plus exposées.
Environnement difficile
L'environnement international n'est guère favorable, même si on constate une volonté d'apaisement entre les États-Unis et la Chine, tandis qu'un accord semble à portée de main dans le feuilleton du Brexit. Les prévisions du FMI sont pessimistes, avec une croissance attendue à 3% en 2019. Les tensions commerciales et les risques géopolitiques font peser un climat de « risques considérables », a expliqué Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne.
Cette situation pousse les banques à revoir leur organisation et leur structure. Plus de 600 000 emplois dans le secteur ont été supprimés ces dix dernières années dans la zone euro. Plusieurs grandes banques allemandes ont aussi annoncé leur volonté de se restreindre à leurs activités de base.
Cette situation pousse les banques à revoir leur organisation et leur structure. Plus de 600 000 emplois dans le secteur ont été supprimés ces dix dernières années dans la zone euro. Plusieurs grandes banques allemandes ont aussi annoncé leur volonté de se restreindre à leurs activités de base.