L'objectif des 6% de croissance possible
Le printemps a été bénéfique pour la croissance française. Le produit intérieur brut a en effet progressé de 0,9% au deuxième trimestre, selon l'Insee. L'institut révise par ailleurs à la hausse les performances de l'économie hexagonale au quatrième trimestre 2020 (-1% au lieu de -1,5%), et au premier trimestre 2021 (0% au lieu de -0,1%). En prenant en compte l'acquis de croissance à la fin des six premiers mois de cette année, qui se monte à 4,8%, le gouvernement devrait sans trop de mal atteindre l'objectif de 6% qu'il s'est fixé au printemps.
L'institut des statistiques observe que le PIB enregistré au deuxième trimestre comble « plus d'un cinquième de l'écart restant fin 2020 par rapport à son niveau d'avant-crise ». Le produit intérieur brut demeure inférieur de 3,3% par rapport au niveau du dernier trimestre 2019, contre 4,2% pour les deux précédents trimestres. Cette croissance permet à Bruno Le Maire d'affirmer, au micro de France Inter, que le pays retrouvera son niveau d'avant le déclenchement de la pandémie au début de l'année prochaine.
L'institut des statistiques observe que le PIB enregistré au deuxième trimestre comble « plus d'un cinquième de l'écart restant fin 2020 par rapport à son niveau d'avant-crise ». Le produit intérieur brut demeure inférieur de 3,3% par rapport au niveau du dernier trimestre 2019, contre 4,2% pour les deux précédents trimestres. Cette croissance permet à Bruno Le Maire d'affirmer, au micro de France Inter, que le pays retrouvera son niveau d'avant le déclenchement de la pandémie au début de l'année prochaine.
La consommation en hausse
Parmi les signaux positifs du deuxième trimestre, on trouve les dépenses de consommation des ménages qui augmentent de 0,9%, après 0,2% en début d'année. La consommation des services d'hébergement et de restauration augmente fortement de près de 43% grâce à la réouverture des restaurants et des bars. La consommation des services de transports est elle aussi en forte hausse de 11,4%, contre 2,8% au précédent trimestre.
Néanmoins, la consommation des ménages reste encore éloignée de son niveau d'avant-crise, de -5,9% par rapport au quatrième trimestre 2019. Les mesures sanitaires se poursuivent et le second trimestre a été marqué par un troisième confinement. L'Insee indique aussi que les importations sont en hausse de 1,9%, et dépassent les exportations (1,5%).
Néanmoins, la consommation des ménages reste encore éloignée de son niveau d'avant-crise, de -5,9% par rapport au quatrième trimestre 2019. Les mesures sanitaires se poursuivent et le second trimestre a été marqué par un troisième confinement. L'Insee indique aussi que les importations sont en hausse de 1,9%, et dépassent les exportations (1,5%).