Le déficit de l'assurance chômage se montait à 4,3 milliards l'an dernier. Selon les dernières prévisions de l'Unedic, il sera de 3,8 milliards en 2017, puis de 3,25 milliards l'année suivante. De bonnes nouvelles donc, sauf que les estimations étaient plus optimistes en juin ; à l'époque, l'organisme paritaire annonçait un déficit de 3,6 milliards d'euros pour cette année, et de 2,9 milliards pour 2018. La dette cumulée se montre elle toujours aussi élevée.
De 30 milliards d'euros l'an dernier, la dette de l'assurance chômage sera de 33,8 milliards cette année, et de 37,1 milliards en 2018. L'Unedic note néanmoins que la dette fin 2018 aurait pu être plus élevée de 600 millions, si les changements impulsés dans le cadre de la nouvelle convention sur l'assurance chômage signée au printemps. En ce qui concerne les bénéficiaires inscrits dans la catégorie A de Pôle Emploi (les personnes n'ayant pas du tout travaillé), l'Unedic prévoit un afflux de 76 000 demandeurs d'emploi pour 2017, contre 52 000 prévus auparavant.
L'arrêt du dispositif « Embauche PME » au mois de juin explique cette progression, tout comme la baisse des contrats aidés. En 2018, l'heure sera à la stabilisation du nombre de bénéficiaires, et même une baisse légère (-2 000 personnes). En juin, l'estimation de ce chiffre pour l'année prochaine était tout de même de 35 000.
De 30 milliards d'euros l'an dernier, la dette de l'assurance chômage sera de 33,8 milliards cette année, et de 37,1 milliards en 2018. L'Unedic note néanmoins que la dette fin 2018 aurait pu être plus élevée de 600 millions, si les changements impulsés dans le cadre de la nouvelle convention sur l'assurance chômage signée au printemps. En ce qui concerne les bénéficiaires inscrits dans la catégorie A de Pôle Emploi (les personnes n'ayant pas du tout travaillé), l'Unedic prévoit un afflux de 76 000 demandeurs d'emploi pour 2017, contre 52 000 prévus auparavant.
L'arrêt du dispositif « Embauche PME » au mois de juin explique cette progression, tout comme la baisse des contrats aidés. En 2018, l'heure sera à la stabilisation du nombre de bénéficiaires, et même une baisse légère (-2 000 personnes). En juin, l'estimation de ce chiffre pour l'année prochaine était tout de même de 35 000.
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