Fin du psychodrame espagnol et portugais à Bruxelles. Le collège des 28 commissaires européens a en effet décidé d’annuler purement et simplement les amendes dont les deux pays devaient écoper pour cause de dérapages budgétaires. « Des sanctions même symboliques n'auraient pas permis de corriger le passé et n'auraient pas été comprises par les peuples » a déclaré Pierre Moscovici, le commissaire attaché aux Affaires économiques.
De plus, au moment où l’UE doit faire face au Brexit, le timing n’aurait pas été très bon pour accabler deux pays qui ont fait de gros efforts pour revenir dans les clous de la rigueur européenne. Le Portugal a affiché un déficit de 4,4% de son PIB en 2015, l’Espagne de 5,1%. On est loin effectivement des 3% exigé par l’Union européenne et le pacte de stabilité.
Les deux pays n’en ont toutefois pas terminé avec Bruxelles. Sur le front des fonds structurels, la Commission doit maintenant statuer sur la suspension totale ou partielle des engagements : 0,5% du PIB ou 50% des engagements pour 2017. Bruxelles se garde un peu de temps avant de décider quoi que ce soit dans ce dossier.
De plus, au moment où l’UE doit faire face au Brexit, le timing n’aurait pas été très bon pour accabler deux pays qui ont fait de gros efforts pour revenir dans les clous de la rigueur européenne. Le Portugal a affiché un déficit de 4,4% de son PIB en 2015, l’Espagne de 5,1%. On est loin effectivement des 3% exigé par l’Union européenne et le pacte de stabilité.
Les deux pays n’en ont toutefois pas terminé avec Bruxelles. Sur le front des fonds structurels, la Commission doit maintenant statuer sur la suspension totale ou partielle des engagements : 0,5% du PIB ou 50% des engagements pour 2017. Bruxelles se garde un peu de temps avant de décider quoi que ce soit dans ce dossier.