Libérer Fnac Darty de la Bourse
Le groupe Fnac Darty a des ambitions pour tenter de rivaliser avec Amazon en France, mais l'entreprise est freinée par un actionnaire principal dormant. La société allemande Ceconomy, qui depuis 2017 détient 24% du capital de Fnac Darty (après avoir racheté les parts de Kering), avait pourtant envisagé de nombreuses options comme l'acquisition au complet du groupe français ou une fusion. Mais rien n'est venu alors que le marché de la distribution est particulièrement dynamique.
Fnac Darty aurait ainsi toujours des vues sur CDiscount, détenu par un Casino qui n'est pas au mieux de sa forme. Jean-Charles Naouri, le PDG de Casino, voulait vendre le site web leader un milliard d'euros, mais c'était deux à trois fois plus cher que l'évaluation faite en interne chez Fnac Darty. Par ailleurs, le distributeur souffre de sa présence en Bourse, avec un cours qui stagne et qui n'apporte pas l'argent frais nécessaire au développement de l'entreprise.
Fnac Darty aurait ainsi toujours des vues sur CDiscount, détenu par un Casino qui n'est pas au mieux de sa forme. Jean-Charles Naouri, le PDG de Casino, voulait vendre le site web leader un milliard d'euros, mais c'était deux à trois fois plus cher que l'évaluation faite en interne chez Fnac Darty. Par ailleurs, le distributeur souffre de sa présence en Bourse, avec un cours qui stagne et qui n'apporte pas l'argent frais nécessaire au développement de l'entreprise.
Daniel Kretinsky aux aguets
La solution pourrait être Daniel Kretinsky. L'homme d'affaires tchèque, qui possède déjà Editis et plusieurs autres grandes entreprises françaises, s'est offert 20% de Fnac Darty l'été dernier. Il aurait de bonnes relations avec le directeur général de la société, Enrique Martinez. Et le conseil d'administration de Fnac Darty verrait ce rapprochement d'un bon œil, selon des informations de BFM Business.
Reste à convaincre l'actionnaire principal… Ceconomy ne serait pas vendeur, malgré plusieurs tentatives d'approche l'an dernier. Une autre possibilité est sur la table, celle de la dilution de la participation de l'actionnaire principal via une acquisition financée par Daniel Kretinsky, ce qui relèverait sa participation. Un de ces scénarios se concrétisera-t-il ?
Reste à convaincre l'actionnaire principal… Ceconomy ne serait pas vendeur, malgré plusieurs tentatives d'approche l'an dernier. Une autre possibilité est sur la table, celle de la dilution de la participation de l'actionnaire principal via une acquisition financée par Daniel Kretinsky, ce qui relèverait sa participation. Un de ces scénarios se concrétisera-t-il ?