Orientation positive pour l'inflation
Les récentes déclarations de Peter Kazimir, gouverneur de la banque centrale slovaque, suggèrent une baisse des taux directeurs de la BCE en juin. Cette annonce suit une tendance à l'amélioration pour l'inflation en zone euro, se dirigeant vers l'objectif de 2% fixé par la BCE. Toutefois, Kazimir souligne la nécessité d'analyser davantage de données avant de confirmer cette tendance.
Luis de Guindos, vice-président de la BCE, se montre également optimiste quant à l'évolution de l'inflation, indiquant que cette dernière pourrait influencer la politique monétaire de l'institution monétaire européenne. La semaine dernière, la BCE a maintenu son taux de dépôt à 4,0%, marquant ainsi le troisième statu quo consécutif après dix augmentations successives.
Luis de Guindos, vice-président de la BCE, se montre également optimiste quant à l'évolution de l'inflation, indiquant que cette dernière pourrait influencer la politique monétaire de l'institution monétaire européenne. La semaine dernière, la BCE a maintenu son taux de dépôt à 4,0%, marquant ainsi le troisième statu quo consécutif après dix augmentations successives.
La BCE compte agir à la baisse
La décision de la BCE de réduire ou non les taux dépendra fortement de l'analyse des données économiques, notamment celles relatives aux salaires. Certains responsables, comme Mario Centeno, gouverneur de la Banque centrale du Portugal, estiment que l'attente des données salariales de mai n'est pas nécessaire pour évaluer l'impact sur l'inflation. Centeno observe que l'inflation se dirige de manière soutenue vers l'objectif de 2%, suite à la diminution des chocs ayant entraîné la hausse des prix, tels que les coûts de l'énergie et les restrictions de l'offre.
Mario Centeno considère le taux de dépôt actuel de 4,0% comme le taux terminal, suggérant que la prochaine étape serait une réduction. Il préconise une approche graduelle, avec des baisses par étapes de 25 points de base, pour permettre aux acteurs économiques de s'adapter aux décisions de la BCE.
La baisse des taux directeurs de la BCE, si elle se confirme en avril ou en juin, pourrait s'avérer être une bouffée d'oxygène pour le secteur de l'immobilier, qui a subi les conséquences de la hausse rapide des taux d'intérêt ces deux dernières années. Cette hausse a entravé le marché immobilier et réduit considérablement la capacité d'emprunt des ménages.
Mario Centeno considère le taux de dépôt actuel de 4,0% comme le taux terminal, suggérant que la prochaine étape serait une réduction. Il préconise une approche graduelle, avec des baisses par étapes de 25 points de base, pour permettre aux acteurs économiques de s'adapter aux décisions de la BCE.
La baisse des taux directeurs de la BCE, si elle se confirme en avril ou en juin, pourrait s'avérer être une bouffée d'oxygène pour le secteur de l'immobilier, qui a subi les conséquences de la hausse rapide des taux d'intérêt ces deux dernières années. Cette hausse a entravé le marché immobilier et réduit considérablement la capacité d'emprunt des ménages.