Le jus d'orange, victime des aléas climatiques
Il n'y a pas un produit du quotidien qui échappe à la hausse des prix. C'est le cas du jus d'orange, dont le cours mondial a tout simplement augmenté de 77% entre juillet 2022 et février 2023 ! À l'heure actuelle cependant, ces explosion du cours n'a pas de répercussion sur le prix final demandé aux consommateurs, même s'il a augmenté de 4,4% entre 2021 et 2022 : le litre de jus d'orange à base de concentré s'établit désormais à 1,13 euro.
C'est que la production mondiale de jus d'orange est à la peine. Aux États-Unis en particulier, on va connaitre la récolte la plus basse de l'histoire. La Floride, principal pays producteur, a subi une saison des ouragans particulièrement forte. Et il fait face à un danger encore plus existentiel : la maladie du dragon jaune transmise par un insecte, la psylle. Introduite en 2005 dans les plantations floridiennes, cette bactérie fait des ravages.
C'est que la production mondiale de jus d'orange est à la peine. Aux États-Unis en particulier, on va connaitre la récolte la plus basse de l'histoire. La Floride, principal pays producteur, a subi une saison des ouragans particulièrement forte. Et il fait face à un danger encore plus existentiel : la maladie du dragon jaune transmise par un insecte, la psylle. Introduite en 2005 dans les plantations floridiennes, cette bactérie fait des ravages.
L'Europe démunie face à la baisse de la production mondiale
À tel point que la production de jus d'oranges en Floride s'est effondré : elle est passée de 9 millions de tonnes en 2005, à 1,6 million de tonnes seulement en 2021-2022. Plus globalement, la production américaine actuelle ne représente plus que 20 à 30% de ce qu'elle était auparavant. Le Brésil résiste à la psylle avec une défense agressive des plantations, mais c'est insuffisant pour compenser le recul américain.
En Europe, la production est surtout tournée vers les oranges de table, peu pour les oranges à jus. Dans ces conditions, le Mexique a une carte à jouer en espérant que la bactérie ne vienne pas jouer les trouble-fête. En attendant de trouver une solution, ce sont probablement les consommateurs qui vont devoir mettre la main à la poche.
En Europe, la production est surtout tournée vers les oranges de table, peu pour les oranges à jus. Dans ces conditions, le Mexique a une carte à jouer en espérant que la bactérie ne vienne pas jouer les trouble-fête. En attendant de trouver une solution, ce sont probablement les consommateurs qui vont devoir mettre la main à la poche.