La campagne télévisée du CFCV, le collectif féministe contre le viol, révèle un aspect méconnu du drame du viol : si la victime a tant de mal à se faire reconnaitre comme tel par son entourage, c'est le plus souvent parce que le violeur... est au dessous de tout soupçon ! Soit parce qu'il s'agit d'un membre d'une bande de copains partagé avec la femme qu'il a violée, soit parce qu'il s'agit d'une proche, membre de sa famille, soit encore parce qu'il s'agit d'un collègue voire d'un supérieur hiérarchique, son patron, au dessus de tout soupçon parce qu'il "présente bien".
Résultat, seuls 12 % des viols font l'objet d'un dépôt de plainte (sur 240 000 viols ou tentatives par an), et 1 % à peine aboutissent à une condamnation de l'agresseur ! Les femmes victimes de harcèlement sexuel, surtout si le prédateur parvient à ses fins après avoir convaincu sa victime qu'ils étaient "deux adultes consentants" ne savent en effet pas à qui parler de ce qu'elles ont subit, ni comment. Plutôt que de tenter d'expliquer l'impossible, elles se replient sur elles-mêmes et s'accablent, sans prendre de recul et ouvrir les yeux sur ce qu'elles ont subit.
Pourtant l'association CFCV ne baisse pas les bras. Elle espère, par sa campagne, parvenir à convaincre l'entourage des victimes d'écouter, et de faire confiance à la femme agressée, plutôt que de se fier aux apparences, à l'agresseur présumé dont tout le monde dit et pense qu'il est un "gars bien".
Résultat, seuls 12 % des viols font l'objet d'un dépôt de plainte (sur 240 000 viols ou tentatives par an), et 1 % à peine aboutissent à une condamnation de l'agresseur ! Les femmes victimes de harcèlement sexuel, surtout si le prédateur parvient à ses fins après avoir convaincu sa victime qu'ils étaient "deux adultes consentants" ne savent en effet pas à qui parler de ce qu'elles ont subit, ni comment. Plutôt que de tenter d'expliquer l'impossible, elles se replient sur elles-mêmes et s'accablent, sans prendre de recul et ouvrir les yeux sur ce qu'elles ont subit.
Pourtant l'association CFCV ne baisse pas les bras. Elle espère, par sa campagne, parvenir à convaincre l'entourage des victimes d'écouter, et de faire confiance à la femme agressée, plutôt que de se fier aux apparences, à l'agresseur présumé dont tout le monde dit et pense qu'il est un "gars bien".