Un dispositif attractif… qui pose problème
Le leasing social permet aux ménages à revenus modestes d'accéder à un véhicule électrique pour seulement 100 euros par mois, sans apport initial. Ce dispositif est rendu possible grâce à un superbonus de 13.000 euros financé par l’État. Dès l’ouverture des candidatures, les demandes ont afflué, atteignant rapidement le plafond de 50.000 dossiers validés en seulement six semaines. Face à cet engouement, le gouvernement a décidé de doubler le nombre de bénéficiaires pour l’année 2025.
Cependant, ce succès est entaché par des retards de remboursement. Les concessionnaires, qui ont accepté d’avancer ces 13.000 euros par véhicule vendu, n’ont pas été remboursés depuis mi-février. Cette situation est due à une interface informatique défaillante entre les services de l’État et les concessionnaires, gérée par l’Agence des services et des paiements (ASP), selon Les Echos. Cette interface nécessite des mises à jour importantes, retardant ainsi le traitement des dossiers de remboursement.
La défaillance de l’interface informatique de l’ASP a des répercussions directes sur les concessionnaires. Ceux-ci, ayant déjà avancé plus de 100 millions d’euros pour le leasing social, se retrouvent avec une trésorerie gravement affectée. La situation est particulièrement critique pour les marques du groupe Stellantis, qui représentent les trois-quarts des commandes de leasing social. Certains concessionnaires menacent même de ne plus livrer de véhicules tant que l’État n’aura pas régularisé ses paiements.
Cependant, ce succès est entaché par des retards de remboursement. Les concessionnaires, qui ont accepté d’avancer ces 13.000 euros par véhicule vendu, n’ont pas été remboursés depuis mi-février. Cette situation est due à une interface informatique défaillante entre les services de l’État et les concessionnaires, gérée par l’Agence des services et des paiements (ASP), selon Les Echos. Cette interface nécessite des mises à jour importantes, retardant ainsi le traitement des dossiers de remboursement.
La défaillance de l’interface informatique de l’ASP a des répercussions directes sur les concessionnaires. Ceux-ci, ayant déjà avancé plus de 100 millions d’euros pour le leasing social, se retrouvent avec une trésorerie gravement affectée. La situation est particulièrement critique pour les marques du groupe Stellantis, qui représentent les trois-quarts des commandes de leasing social. Certains concessionnaires menacent même de ne plus livrer de véhicules tant que l’État n’aura pas régularisé ses paiements.
Vers une solution imminente ?
Un vétéran du secteur automobile explique que ces retards ne sont pas inhabituels, mais cette année, l’administration a particulièrement tardé à intégrer les nouvelles conditions du bonus environnemental et du leasing social, exacerbant les délais de mise à jour. « Tous les ans, le site se retrouve bloqué pendant deux mois environ en début d'exercice, le temps que l'administration intègre les modifications annoncées fin décembre », rapporte-t-il.
Face à cette situation, Mobilians, l’organisation représentant les professionnels du secteur, a alerté le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, sur l’urgence de la situation. Son délégué général, Xavier Horent, souligne dans une lettre que certaines entreprises doivent recourir à des emprunts pour survivre à cette période de crise.
L’ASP a promis la réouverture du service de remboursement pour le 30 mai. Toutefois, même si l’interface fonctionne à cette date, les concessionnaires devront encore attendre plusieurs semaines pour que leurs demandes soient traitées et les virements effectués. En attendant, les professionnels de l’automobile continuent de naviguer en eaux troubles, espérant une résolution rapide de cette situation.
Face à cette situation, Mobilians, l’organisation représentant les professionnels du secteur, a alerté le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, sur l’urgence de la situation. Son délégué général, Xavier Horent, souligne dans une lettre que certaines entreprises doivent recourir à des emprunts pour survivre à cette période de crise.
L’ASP a promis la réouverture du service de remboursement pour le 30 mai. Toutefois, même si l’interface fonctionne à cette date, les concessionnaires devront encore attendre plusieurs semaines pour que leurs demandes soient traitées et les virements effectués. En attendant, les professionnels de l’automobile continuent de naviguer en eaux troubles, espérant une résolution rapide de cette situation.