Europcar rejette une première offre de Volkswagen
La crise sanitaire a eu un impact significatif sur les loueurs de voitures. Les mesures de restriction, les confinements, le couvre-feu… Les clients de ces entreprises se sont fait très rares ces derniers mois, et bon nombre d'entre elles n'ont dû leur survie qu'à des prêts pour sauvegarder leur trésorerie et conserver leurs actifs. Comme ses concurrents, Europcar n'est pas au mieux de sa forme, mais le loueur français n'est pas prêt à passer entre les mains de Volkswagen, du moins pas avec l'offre mise sur la table par le constructeur automobile.
La semaine dernière, Europcar a ainsi reçu une « marque d'intérêt » de la part de Volkswagen, mais le conseil d'administration a estimé que le prix proposé était insuffisant. « Après avoir attentivement étudié cette proposition, le conseil d'administration a considéré que le prix proposé de 0,44 euro par action ne reflète pas la pleine valeur et le potentiel de création de valeur du groupe », a expliqué l'entreprise dans un communiqué. Cette offre la valorisait à hauteur de 2,2 milliards d'euros.
La semaine dernière, Europcar a ainsi reçu une « marque d'intérêt » de la part de Volkswagen, mais le conseil d'administration a estimé que le prix proposé était insuffisant. « Après avoir attentivement étudié cette proposition, le conseil d'administration a considéré que le prix proposé de 0,44 euro par action ne reflète pas la pleine valeur et le potentiel de création de valeur du groupe », a expliqué l'entreprise dans un communiqué. Cette offre la valorisait à hauteur de 2,2 milliards d'euros.
Deux partenaires qui se connaissent bien
Néanmoins, ce n'est que partie remise pour le géant allemand qui a confirmé qu'il examinait une « potentielle transaction impliquant l'acquisition d'une majorité de parts d'Europcar ». Le conseil d'administration d'Europcar explique ainsi que des discussions sont « susceptibles » de se tenir concernant une opération éventuelle. Et manifestement, Volkswagen a bien l'intention de fondre sur le loueur, avec lequel il partage une longue histoire commune.
Volkswagen détenait en effet la majorité du capital d'Europcar jusqu'en 2009 ; le constructeur a revendu ses parts à hauteur de 3,3 milliards d'euros. L'an dernier déjà, une rumeur annonçait l'intérêt de Volkswagen pour le loueur de voitures. L'offre de la semaine dernière pourrait être revalorisée, le groupe allemand précisant que les considérations d'une acquisition en étaient à un « stade précoce ».
Volkswagen détenait en effet la majorité du capital d'Europcar jusqu'en 2009 ; le constructeur a revendu ses parts à hauteur de 3,3 milliards d'euros. L'an dernier déjà, une rumeur annonçait l'intérêt de Volkswagen pour le loueur de voitures. L'offre de la semaine dernière pourrait être revalorisée, le groupe allemand précisant que les considérations d'une acquisition en étaient à un « stade précoce ».