Le constructeur aux 12 marques (Seat, Porsche, Audi, MAN, Scania…) avait prévu atteindre ce cap dans quatre ans… Mais déjà en 2013, il avait écoulé 9,7 millions de véhicules. Autant dire qu'il ne faudra pas grand chose de plus pour remplir l'objectif en 2014. « Il y a de bonnes chances que nous dépassions la barre des 10 millions dès cette année, quatre ans plus tôt que prévu initialement » s'est félicité Martin Winterkorn, le patron de Volkswagen. Ce dernier n'a cependant pas manqué d'évoquer les incertitudes qui pèsent sur son entreprise.
La dynamique plus faible du marché économique mondial, malgré la reprise aux États-Unis et à venir en Europe, le marché du vieux continent qui peine à se relancer, et les difficultés économiques dans les pays émergents sont autant de facteurs qui incitent à la prudence. Les 10 millions de véhicules attendus en 2014 sont donc une prévision prudente, a admis Winterkorn.
Tout cela se lit dans les résultats de 2013 : un bénéfice net de 9,1 milliards d'euros en forte baisse de 58%… mais qui s'explique par l'impact de l'intégration de Porsche en 2012. Les revenus de 197 milliards a progressé de 2,2%, le résultat opérationnel, de 11,7 milliards, a augmenté de 1,5%. Des progressions limitées mais freinées par la volatilité des taux de change qui ne sont pas en la faveur de l'entreprise.
Il n'y a pas là de quoi inquiéter Volkswagen, numéro deux mondial en terme de ventes derrière le japonais Toyota, qui compte bien ravir ce trophée d'ici 2018.
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