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La tendance à la hausse des salaires se confirme mais le niveau d'argent disponible chez les entreprises continue de baisser. En 2015, alors que les entreprises prévoyaient une hausse de 2% des salaires en moyenne, la hausse n'a été finalement que de 1,5%. Ça reste au-dessus de l'inflation stagnante mais moins que prévu. Il y a de fortes chances que cela se reproduise en 2016 donc il vaudrait mieux compter sur une hausse des salaires de 1,4% ou 1,5%.
En 2016, comme en 2015, ce seront probablement les cadres qui bénéficieront le plus des augmentations. En 2015 70% des cadres ont bénéficié d'une hausse de 1,5% en moyenne de leur salaire tandis que les non-cadres ont été 58% à bénéficier d'une hausse de 1,2% en moyenne. Les entreprises, par ces temps de disette, préfèrent toutefois réaliser des augmentations individuelles que générales.
Les instituts de crédit vont à l'encontre de cette tendance usant plus facilement de l'augmentation générale tandis que l'augmentation individuelle est plus présente dans l'industrie qui continue de souffrir du manque de compétitivité de la France.
Les salaires des femmes restent toujours inférieurs à ceux de leurs collègues masculins à profil et poste comparable. Les cadres femmes en souffrent le plus, selon l'enquête d'Altedia, avec en moyenne un salaire 2% moins élevé. Chez les ouvriers cette différence baisse à 1% mais résiste toujours malgré les politiques et les appels à l'égalité salariale hommes-femmes lancés un peu partout dans le monde et notamment en France.
En 2016, comme en 2015, ce seront probablement les cadres qui bénéficieront le plus des augmentations. En 2015 70% des cadres ont bénéficié d'une hausse de 1,5% en moyenne de leur salaire tandis que les non-cadres ont été 58% à bénéficier d'une hausse de 1,2% en moyenne. Les entreprises, par ces temps de disette, préfèrent toutefois réaliser des augmentations individuelles que générales.
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