En 2016, 4,8 millions de transactions ont été frauduleuses, pour un montant total de 800 millions d'euros. Cela peut paraitre assez modeste, au vu du volume des échanges qui se sont montés à 27 000 milliards d'euros en France l'an dernier, relève François Villeray de Galhau, le gouverneur de la Banque de France et président de l'Observatoire. Toutefois, cette somme n'en représente pas moins une charge « substantielle » aussi bien pour les utilisateurs et les consommateurs, que sur les fournisseurs de services de paiement.
Les fraudes les plus souvent relevées touchent pour moitié la carte bancaire, même si le taux de fraude constaté est en baisse : il était de 0,070% en 2015, contre 0,064% l'an dernier. En volume, et c'est une première depuis 2004, la fraude liée à la carte bancaire est elle aussi en recul à 399 millions d'euros, contre 416 millions en 2015. Ce sont les paiements par internet, qui ne représentent pourtant que 12% des transactions, qui pèsent pourtant le plus lourd avec les deux tiers du montant de la fraude.
Un tiers des 800 millions de fraude de l'an dernier est imputable aux chèques. Le reste revient aux prélèvements et aux virements. La bonne nouvelle de cette étude, c'est que la fraude aux cartes de paiement sans contact reste très faible ; elle a représenté 6,4 milliards d'euros pour un total de 630 millions de transactions. Soit un taux de fraude de 0,020%, en hausse légère par rapport à 2015 (0,019%). Ce moyen de paiement est certes limité à 20 euros par transaction (30 euros d'ici la fin de l'année). Pour François Villeray de Galhau, cela signifie que tous les acteurs du marché du paiement ont entrepris des efforts pour sécuriser les transactions.
Les fraudes les plus souvent relevées touchent pour moitié la carte bancaire, même si le taux de fraude constaté est en baisse : il était de 0,070% en 2015, contre 0,064% l'an dernier. En volume, et c'est une première depuis 2004, la fraude liée à la carte bancaire est elle aussi en recul à 399 millions d'euros, contre 416 millions en 2015. Ce sont les paiements par internet, qui ne représentent pourtant que 12% des transactions, qui pèsent pourtant le plus lourd avec les deux tiers du montant de la fraude.
Un tiers des 800 millions de fraude de l'an dernier est imputable aux chèques. Le reste revient aux prélèvements et aux virements. La bonne nouvelle de cette étude, c'est que la fraude aux cartes de paiement sans contact reste très faible ; elle a représenté 6,4 milliards d'euros pour un total de 630 millions de transactions. Soit un taux de fraude de 0,020%, en hausse légère par rapport à 2015 (0,019%). Ce moyen de paiement est certes limité à 20 euros par transaction (30 euros d'ici la fin de l'année). Pour François Villeray de Galhau, cela signifie que tous les acteurs du marché du paiement ont entrepris des efforts pour sécuriser les transactions.
Inscription Newsletter
