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Amendes plus élevées pour les restaurateurs qui voudraient rouvrir





Le 22 Février 2021, par Aurélien Delacroix

Le gouvernement a renforcé les sanctions contre les restaurateurs qui voudraient rouvrir leurs établissements, malgré la fermeture administrative. Leurs clients en subiront aussi les conséquences.


Sanctions plus fortes

Les restaurants, fermés depuis depuis plusieurs mois en raison de la crise sanitaire, n'ont aucune perspective de réouverture. Le gouvernement n'a toujours pas indiqué de date et continue de proposer des aides financières afin d'éviter une vague de faillites. Mais certains n'en peuvent plus d'attendre : le 1er février, un appel a été lancé pour rouvrir de force les salles des restaurants, provoquant une réaction quasiment immédiate du ministère de l'Économie : ceux qui ne respecteront pas la règle seront privés de fonds de solidarité pendant un mois. Et les récidivistes se passeront de toutes aides indéfiniment.

Un décret du 17 février renforce les sanctions contre les restaurateurs qui voudraient rouvrir. L'amende forfaitaire est désormais de 500 euros (contravention de cinquième classe), et en cas de non-paiement dans les délais, elle double de prix. Avant ce décret, l'amende était fixée à 200 euros, la majoration la passait à 450 euros. Pour les clients de ces établissements aussi, l'amende est salée : 135 euros, un montant qui est aussi celui infligé à toutes personnes enfreignant le couvre-feu de 18 heures.

Vers un assouplissement ?

Ce renforcement des règles va-t-il éteindre le feu qui couve au sein des restaurateurs ? On peut le penser : la peur du gendarme avait eu raison de la volonté de beaucoup d'entre eux qui voulaient ouvrir en début de mois, ils ont finalement préféré vendre pour emporter. Mais pour l'ensemble de la profession, vivre des aides de l'État ne peut pas être une solution. C'est pourquoi la pression s'accentue sur les pouvoirs publics pour aménager les règles.

Des sénateurs proposent ainsi de rouvrir les salles des restaurants à midi et de permettre la vente à emporter après le couvre-feu (seule la livraison à domicile est autorisée passé 18 heures). Si la situation sanitaire donne des signes d'amélioration, à l'heure actuelle le gouvernement se veut toujours très prudent et ne veut pas relâcher les mesures limitant les contaminations.



Tags : restauration

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