Jusqu'à 900 salariés concernés
La crise sanitaire a eu raison d'une partie du réseau de restaurants Flunch. L'année 2020 a été particulièrement difficile, avec la fermeture des salles pendant de longues semaines et les différentes restrictions sanitaires (couvre-feu) qui ont fortement dégradé le chiffre d'affaires du groupe. Flunch, né en 1971, séduisait environ 55 millions de clients par an avant l'apparition de la Covid-19. L'enseigne comptait 227 restaurants, dont 160 détenus en propre qui emploient 1.200 salariés, sur les 4.800 totaux du groupe.
Pour tenir durant la crise, la direction a placé Flunch en procédure de sauvegarde et annoncé un plan de sauvegarde de l'emploi qui passe par des cession de restaurants. Malheureusement, pour 39 d'entre eux, aucun repreneur ne s'est présenté : « Après étude de toutes les solutions possibles, notamment de cession, ces restaurants vont définitivement fermer et ne rouvriront pas d’ici les notifications de licenciement qui pourraient commencer à compter du 16 août 2021 », a expliqué un communiqué de la direction.
Pour tenir durant la crise, la direction a placé Flunch en procédure de sauvegarde et annoncé un plan de sauvegarde de l'emploi qui passe par des cession de restaurants. Malheureusement, pour 39 d'entre eux, aucun repreneur ne s'est présenté : « Après étude de toutes les solutions possibles, notamment de cession, ces restaurants vont définitivement fermer et ne rouvriront pas d’ici les notifications de licenciement qui pourraient commencer à compter du 16 août 2021 », a expliqué un communiqué de la direction.
18 restaurants toujours sur la sellette
Ce sont entre 800 et 900 salariés qui sont concernés par ces fermetures définitives. Et le chiffre pourrait encore augmenter, puisque 18 restaurants sont toujours en projet potentiel de cession et en cours de discussion. Le groupe assure que « toutes les personnes bénéficieront du maintien de leur salaire net » jusqu'à la fermeture des établissements, selon un courrier qu'a pu consulter Le Parisien.
Flunch n'a pas su tenir le cap pendant la tempête. Les syndicats estiment que l'enseigne de restauration aurait pu s'en sortir en investissant dans la modernisation des établissements, dans le bio par exemple. Le positionnement marketing du groupe n'a pas non plus su évoluer pour mieux répondre à la nouvelle demande des consommateurs.
Flunch n'a pas su tenir le cap pendant la tempête. Les syndicats estiment que l'enseigne de restauration aurait pu s'en sortir en investissant dans la modernisation des établissements, dans le bio par exemple. Le positionnement marketing du groupe n'a pas non plus su évoluer pour mieux répondre à la nouvelle demande des consommateurs.