Journal de l'économie

Envoyer à un ami
Version imprimable

Les aides pour les restaurateurs se poursuivront après la réouverture





Le 6 Mars 2021, par La rédaction

L'accompagnement financier des restaurateurs va se poursuivre après la réouverture des restaurants, a annoncé Jean Castex lors d'un déplacement. Le Premier ministre n'a cependant pas annoncé quand l'activité pourra reprendre.


Le secteur le plus touché par la crise

C'est à l'occasion d'un déplacement dans la Creuse que Jean Castex a annoncé l'intention du gouvernement de maintenir les aides financières au secteur de la restauration après leur réouverture. Les mesures de soutien ne seront pas « débranchées » tout de suite, a assuré le Premier ministre. « Il faut que l'accompagnement de l'État soit à la hauteur de cette saignée que vous avez subie », a-t-il également indiqué, car le secteur est celui qui a été « le plus lourdement et le plus longuement impacté par la crise ». En plus des dispositifs d'aides, des « actions symboliques » de soutien sont prévues pour le second semestre.

En revanche, Jean Castex ne s'est pas avancé sur une date de réouverture des salles de restaurant. Il a rappelé que les prochaines semaines seront « très sensibles », mais qu'il faudra aussi être prêt « le jour où on peut appuyer sur le bouton ». Sur le volet des aides financières, Bruno Le Maire a récemment dévoilé une amélioration des dispositifs, notamment un renforcement de la prise en charge des coûts fixes des entreprises de la restauration et de l'hôtellerie.

Prise en charge des coûts fixes

Le gouvernement va prendre en charge 70 % des charges fixes des entreprises de plus de 50 salariés, et 90 % pour les entreprises de moins de 50 salariés qui réalisent moins d'un million d'euros de chiffre d'affaires mensuel, a détaillé le ministre de l'Économie. Jusqu'à présent, la prise en charge était de 70 % avec un plafond mensuel de 200.000 euros par mois. 

Pour le locataire de Bercy, il s'agit d'un effort « absolument considérable », sans toutefois le chiffrer. Il a simplement indiqué que le fonds de solidarité représentait une dépense de 4,5 milliards d'euros par mois pour les finances publiques. L'an dernier, l'État y a injecté 15 milliards d'euros ; 2 millions d'entreprises ont pu en bénéficier. Pour les entreprises de restauration rapide, l'accès au fond de solidarité a été relevé : il leur faudra justifier d'une perte d'au moins 20 % du chiffre d'affaires pour y accéder.



Tags : restauration

Nouveau commentaire :
Twitter

Le JDE promeut la liberté d'expression, dans le respect des personnes et des opinions. La rédaction du JDE se réserve le droit de supprimer, sans préavis, tout commentaire à caractère insultant, diffamatoire, péremptoire, ou commercial.

France | International | Mémoire des familles, généalogie, héraldique | Entreprises | Management | Lifestyle | Blogs de la rédaction | Divers | Native Advertising | Juris | Art & Culture | Prospective | Immobilier, Achats et Ethique des affaires | Intelligence et sécurité économique - "Les carnets de Vauban"



Les entretiens du JDE

Tarek El Kahodi, président de l'ONG LIFE : "L’environnement est un sujet humanitaire quand on parle d’accès à l’eau" (2/2)

Tarek El Kahodi, président de l'ONG LIFE : "Il faut savoir prendre de la hauteur pour être réellement efficace dans des situations d’urgence" (1/2)

Jean-Marie Baron : "Le fils du Gouverneur"

Les irrégularisables

Les régularisables

Aude de Kerros : "L'Art caché enfin dévoilé"

Robert Salmon : « Voyages insolites en contrées spirituelles »

Antoine Arjakovsky : "Pour sortir de la guerre"











Rss
Twitter
Facebook