Inflation et consommation hors domicile
Selon cette enquête CGA et NielsenIQ, 36 % des personnes interrogées indiquent avoir fréquenté les bars et restaurants moins souvent qu'auparavant au mois de septembre, soit une hausse de 8 points par rapport à août. A contrario, 25 % des sondés affirment avoir augmenté leur fréquentation, un chiffre en baisse de 8 points. Parmi ceux qui ont réduit leur présence dans ces établissements, 68 % invoquent l'augmentation du coût de la vie comme première cause. Suivent ensuite la hausse du prix des aliments et des boissons (46 %), la diminution du revenu disponible (34 %) et la réorientation budgétaire vers d'autres dépenses (27 %). Seuls 9 % évoquent la fin de l'été et 7 % la météo comme raisons.
Non seulement les personnes sortent moins, mais elles dépensent aussi moins lorsqu'elles le font. Ainsi, 34 % des sondés déclarent avoir réduit leur budget dans les bars et restaurants. Parmi eux, 74 % mentionnent le contrôle des dépenses et 48 % le souhait de faire des économies comme principales raisons de cette réduction. En conséquence, certains ajustements sont opérés, comme la consommation de boissons moins nombreuses (32 %) ou moins chères (25 %), ou encore le renoncement aux « extras » comme l'entrée ou le dessert (25 %).
Non seulement les personnes sortent moins, mais elles dépensent aussi moins lorsqu'elles le font. Ainsi, 34 % des sondés déclarent avoir réduit leur budget dans les bars et restaurants. Parmi eux, 74 % mentionnent le contrôle des dépenses et 48 % le souhait de faire des économies comme principales raisons de cette réduction. En conséquence, certains ajustements sont opérés, comme la consommation de boissons moins nombreuses (32 %) ou moins chères (25 %), ou encore le renoncement aux « extras » comme l'entrée ou le dessert (25 %).
Les bars et restaurants plus fréquentés dans les centres-villes
L'étude met également en lumière d'importantes disparités. Ce sont majoritairement les personnes âgées et celles vivant en zone rurale ou périurbaine qui délaissent ces lieux de convivialité. En effet, 49 % des personnes de plus de 55 ans déclarent avoir diminué leur fréquentation des bars et restaurants, contre seulement 21 % chez les 16-34 ans. De plus, 55 % de ceux qui ont réduit leur fréquentation habitent en zone rurale ou périurbaine, contre 45 % en centre-ville ou dans une grande ville.
En revanche, parmi les personnes qui ont augmenté leur fréquentation, 69 % vivent en centre-ville ou dans une grande ville et seulement 31 % en zone rurale ou périurbaine. Ainsi, la hausse du coût de la vie semble avoir un impact plus marqué sur certaines catégories de la population.
En revanche, parmi les personnes qui ont augmenté leur fréquentation, 69 % vivent en centre-ville ou dans une grande ville et seulement 31 % en zone rurale ou périurbaine. Ainsi, la hausse du coût de la vie semble avoir un impact plus marqué sur certaines catégories de la population.