Les députés adoptent l’interdiction des puffs
Le 4 décembre 2023 la France a dit non aux puffs. L'Assemblée nationale a voté à l’unanimité (104 voix) pour l'interdiction de ces produits. Portée par des députés de divers horizons politiques, la loi n’a rencontré aucune résistance. La raison ? Les puffs représentent un danger pour la jeunesse. Leur facilité d'accès et leur popularité auprès des adolescents ont sonné l'alarme. Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a rappelé notamment qu’un jeune entre 13 et 16 ans sur dix a déjà testé la puff malgré l’interdiction de vente aux mineurs.
Au-delà de la santé, l'aspect écologique a été mis également en avant. Les puffs, en tant que produits jetables disposant d’électronique et de batteries, posent un problème environnemental majeur, décrié depuis des années. Leur disparition du marché français sera donc aussi une victoire pour l'écologie.
Au-delà de la santé, l'aspect écologique a été mis également en avant. Les puffs, en tant que produits jetables disposant d’électronique et de batteries, posent un problème environnemental majeur, décrié depuis des années. Leur disparition du marché français sera donc aussi une victoire pour l'écologie.
Quand interviendra l'interdiction des puffs en France ?
L'été 2024 pourrait marquer la fin de la vente des puffs en France. Avant cela, toutefois, le texte de loi devra être voté au Sénat sans changements, pour éviter la traditionnelle navette parlementaire entre les deux chambres. Puis, une dernière étape sera nécessaire, car la mise en œuvre effective de l'interdiction nécessite l'approbation de la Commission européenne.
Mais les députés qui ont présenté la loi ont prévu le coup : la loi ne s’attaque que aux puffs, et pas aux cigarettes électroniques en général, afin de limiter les risques que la Commission européenne ne retoque le texte sur fond de réglementation de la vente des produits associés au tabac.
Mais les députés qui ont présenté la loi ont prévu le coup : la loi ne s’attaque que aux puffs, et pas aux cigarettes électroniques en général, afin de limiter les risques que la Commission européenne ne retoque le texte sur fond de réglementation de la vente des produits associés au tabac.