FO et la CGT ont ainsi affirmé aujourd'hui qu'il n'est pas question de signer l'accord sur les contreparties offertes aux salariés pour leur travail dominical. C'est le 9 janvier que doivent débuter ces négociations, comme l'ont demandé les ministres en charge du dossier, à savoir Sylvia Pinel (Commerce) et Michel Sapin (Travail).
Les discours des deux syndicats vont dans le même sens : ils reprochent le manque de concertation avec la partie patronale avant la parution du décret. La FMB (Fédération des magasins de bricolage et de l'aménagement de la maison) s'est engagée, en échange du décret en question, à doubler les rémunérations, à octroyer un repos compensateur, à respecter le volontariat, entre autres. Ce à quoi les syndicats ont répliqué une fin de non-recevoir : les dirigeants des enseignes de bricolage ne respecteraient pas les conventions collectives, accusent-ils.
Malgré tout, le décret a force de loi et ne pourra pas être retoqué par les syndicats ou le patronat. Ce dernier a toujours la possibilité d'aller ferrailler contre les représentants du personnel, au risque de la perturbation sociale.