Des produits plus chers
Hausse du coût des matières premières, des transports, de l'énergie… Les fournisseurs des collectivités locales en charge de la restauration collective dans les écoles primaires ne peuvent guère faire autrement que de facturer plus cher leurs produits. Et les communes sont dans une impasse : soit absorber ces augmentations, mais leur budget n'est pas extensible à l'infini. Soit les répercuter sur le prix des repas.
« Les fournisseurs nous ont écrit pour nous dire que les mesures d’indexation prévues dans les marchés n’étaient pas suffisantes », explique à Franceinfo Philippe Laurent, vice-président de l'Association des Maires de France (AMF), et lui-même maire de Meaux. Les fournisseurs demandent donc de renégocier les termes et les prix, forcément à la hausse.
« Les fournisseurs nous ont écrit pour nous dire que les mesures d’indexation prévues dans les marchés n’étaient pas suffisantes », explique à Franceinfo Philippe Laurent, vice-président de l'Association des Maires de France (AMF), et lui-même maire de Meaux. Les fournisseurs demandent donc de renégocier les termes et les prix, forcément à la hausse.
De 5 à 10% plus cher
En moyenne, l'augmentation du prix des repas sera compris entre 5 à 10%, même s'il revient à chaque collectivité locale de négocier avec ses fournisseurs. Il peut arriver que des communes prennent en charge la hausse des prix pour qu'elle ne pèse pas sur des familles dont le budget est également touché par l'inflation. Mais les communes elles-mêmes rencontrent leurs propres difficultés.
Ainsi, les recettes fiscales n'ont cessé de se contracter ces dernières années en raison de la disparition progressive de la taxe d'habitation. « La moitié des communes feront le choix d'augmenter le prix des repas », explique Philippe Laurent pour qui « ça sera une décision politique ». Certaines d'entre elles revoient leurs méthodes de production pour réduire les coûts, mais ce ne sera probablement pas suffisant.
Ainsi, les recettes fiscales n'ont cessé de se contracter ces dernières années en raison de la disparition progressive de la taxe d'habitation. « La moitié des communes feront le choix d'augmenter le prix des repas », explique Philippe Laurent pour qui « ça sera une décision politique ». Certaines d'entre elles revoient leurs méthodes de production pour réduire les coûts, mais ce ne sera probablement pas suffisant.