Le sucre présent dans près de 8 produits sur 10
Cette enquête, couvrant une période allant de 2008 à 2020, a scruté la composition de plus de 54 000 produits alimentaires disponibles sur le marché français. L'étude, dont les résultats ont été publiés le 19 mars 2024, révèle que 77% des produits alimentaires examinés contiennent au moins un type d'ingrédient sucrant, qu'il s'agisse de sucre classique (saccharose), d'édulcorants ou de sirops de fruits, y compris dans des catégories de produits traditionnellement perçus comme salés.
Le saccharose, communément appelé sucre de table, est présent dans 58% des produits étudiés. Cette omniprésence du sucre soulève des questions importantes en matière de santé publique, notamment en ce qui concerne les risques associés à une consommation excessive de sucre, tels que l'obésité, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.
Le saccharose, communément appelé sucre de table, est présent dans 58% des produits étudiés. Cette omniprésence du sucre soulève des questions importantes en matière de santé publique, notamment en ce qui concerne les risques associés à une consommation excessive de sucre, tels que l'obésité, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.
Le taux de sucre dans les produits peut baisser
Cependant, l'étude de l'ANSES apporte également une lueur d'espoir : elle constate une baisse significative dans l'utilisation des ingrédients sucrants au cours des dix dernières années. Cette tendance est particulièrement marquée pour les édulcorants intenses, dont la présence est passée de 1,8% à 0,4% des produits. Néanmoins, l'ANSES met en garde : la réduction de l'utilisation d'ingrédients sucrants ne signifie pas nécessairement une diminution de la teneur globale en sucre des produits finis. En effet, les quantités exactes de sucre ne sont souvent pas indiquées sur les emballages, ce qui rend difficile l'évaluation précise de leur impact sur la santé.
Les boissons rafraîchissantes sans alcool montrent la voie. Selon l’ANSES, il y a eu une baisse significative de la teneur en sucres entre 2013 et 2019. Cette diminution s'explique en partie par l'instauration d'une taxe sur les boissons sucrées et un accord collectif entre les principaux industriels et les pouvoirs publics visant à réduire de 5% le taux moyen de sucres. Mais pour l’ANSES d’importants efforts restent à faire, que ce soit de la part des autorités ou des industriels de l’agroalimentaire, pour réduire encore la teneur en sucre des aliments.
Les boissons rafraîchissantes sans alcool montrent la voie. Selon l’ANSES, il y a eu une baisse significative de la teneur en sucres entre 2013 et 2019. Cette diminution s'explique en partie par l'instauration d'une taxe sur les boissons sucrées et un accord collectif entre les principaux industriels et les pouvoirs publics visant à réduire de 5% le taux moyen de sucres. Mais pour l’ANSES d’importants efforts restent à faire, que ce soit de la part des autorités ou des industriels de l’agroalimentaire, pour réduire encore la teneur en sucre des aliments.