Partenaires méfiants
En devenant actionnaire de référence de Nissan avec 43% du capital, Renault a tout simplement sauvé le constructeur japonais de la faillite. Mais depuis, les relations entre les deux groupes se sont détériorées, en particulier depuis l'arrestation au Japon de Carlos Ghosn, l'architecte de l'Alliance. La « Renaulution » voulue par Luca de Meo, le directeur général de Renault, est l'occasion pour les deux entreprises de moderniser leur partenariat et de rééquilibrer les relations tout comme les participations.
Nissan cherche ainsi à faire baisser le capital détenu par Renault à 15% seulement. Du côté du Français, on voudrait que Nissan donne son accord et travaille avec Renault dans les deux nouvelles filiales du groupe : d'un côté Horse, spécialisée dans les véhicules thermiques, et de l'autre, Ampere, la marque dédiée aux voitures électriques. Un accord pourrait déboucher d'ici la fin de l'année, et peut-être même dès mi-décembre, croit savoir BFMTV sur la base de sources internes.
Nissan cherche ainsi à faire baisser le capital détenu par Renault à 15% seulement. Du côté du Français, on voudrait que Nissan donne son accord et travaille avec Renault dans les deux nouvelles filiales du groupe : d'un côté Horse, spécialisée dans les véhicules thermiques, et de l'autre, Ampere, la marque dédiée aux voitures électriques. Un accord pourrait déboucher d'ici la fin de l'année, et peut-être même dès mi-décembre, croit savoir BFMTV sur la base de sources internes.
Nissan et Renault auraient fini par se comprendre l'un l'autre
Ce qui bloque actuellement, c'est le respect de la propriété industrielle de Nissan. Horse va en effet intégrer à son capital le géant chinois Geely, qui va aussi devenir client de la filiale. Des technologies Nissan pourraient ainsi tomber entre les mains de ce redoutable rival. Quant à Ampere, c'est le partenariat avec Google qui provoque des craintes du côté de Nissan.
Il y a deux semaines, les négociations étaient mal embarquées. Mais les choses semblent désormais avancer, avec Renault qui reconnait désormais la nécessité de protéger les inventions de Nissan. Les deux patrons, Luca de Meo et Makoto Uchida, seraient en tout cas déterminés à trouver un compromis.
Il y a deux semaines, les négociations étaient mal embarquées. Mais les choses semblent désormais avancer, avec Renault qui reconnait désormais la nécessité de protéger les inventions de Nissan. Les deux patrons, Luca de Meo et Makoto Uchida, seraient en tout cas déterminés à trouver un compromis.