Changement stratégique envisagé pour TotalEnergies
Cette proposition, qui intervient avant son audition par la commission d’enquête sénatoriale sur les engagements climatiques de l'entreprise, s'explique par une évolution notable dans la structure de l'actionnariat de la multinationale. En effet, la part des actionnaires institutionnels nord-américains est montée de 33 % à 48 % depuis 2012, majoritairement des États-Unis, tandis que l'actionnariat européen a diminué de 45 % à 34 %.
Selon Patrick Pouyanné, ce changement serait motivé par la recherche d'un environnement boursier plus favorable aux investisseurs en hydrocarbures, compte tenu des tendances actuelles des actionnaires américains qui augmentent leurs participations. « Qu’est-ce qui convient le mieux aux actionnaires américains ? Préfèrent-ils que les actions soient principalement cotées à New York ou en Europe ? Je pense que lorsque vous posez la question, vous avez la réponse », déclare-t-il, mettant en lumière les divergences entre les marchés boursiers européens et américains.
Cette annonce pourrait être perçue comme une réaction aux récentes politiques économiques françaises, notamment l'introduction d'une taxe rétroactive sur les rachats d'actions par Bruno Le Maire, ministre de l'économie. TotalEnergies, ayant racheté pour 8,2 milliards d'euros d'actions l'année dernière, pourrait voir dans ce transfert une échappatoire à ces nouvelles contraintes fiscales.
Selon Patrick Pouyanné, ce changement serait motivé par la recherche d'un environnement boursier plus favorable aux investisseurs en hydrocarbures, compte tenu des tendances actuelles des actionnaires américains qui augmentent leurs participations. « Qu’est-ce qui convient le mieux aux actionnaires américains ? Préfèrent-ils que les actions soient principalement cotées à New York ou en Europe ? Je pense que lorsque vous posez la question, vous avez la réponse », déclare-t-il, mettant en lumière les divergences entre les marchés boursiers européens et américains.
Cette annonce pourrait être perçue comme une réaction aux récentes politiques économiques françaises, notamment l'introduction d'une taxe rétroactive sur les rachats d'actions par Bruno Le Maire, ministre de l'économie. TotalEnergies, ayant racheté pour 8,2 milliards d'euros d'actions l'année dernière, pourrait voir dans ce transfert une échappatoire à ces nouvelles contraintes fiscales.
Entre affaires et engagements climatiques
Pourtant, Pascal Quiry met en garde contre un potentiel effet d'annonce, soulignant que rien n'assure la concrétisation de cette proposition. En outre, l'audition imminente de Patrick Pouyanné par la commission d’enquête sénatoriale, pilotée par Yannick Jadot, sénateur écologiste de Paris, ajoute une dimension supplémentaire à cette période critique pour TotalEnergies. Cette commission vise à examiner de près les engagements climatiques de la société, sujet à des tensions politiques considérables.
La possibilité de ce déménagement boursier soulève des interrogations sur l'alignement entre les objectifs financiers de TotalEnergies et ses responsabilités environnementales. Alors que certains y voient une menace pour le statut de la France en tant que siège de grandes entreprises, d'autres critiquent la priorisation des profits sur les impératifs climatiques par le géant des hydrocarbures. Comme l'affirme Patrick Pouyanné, « Ce n’est pas de l’émotionnel, c’est du business… », révélant ainsi la nature pragmatique de la démarche envisagée par TotalEnergies.
La possibilité de ce déménagement boursier soulève des interrogations sur l'alignement entre les objectifs financiers de TotalEnergies et ses responsabilités environnementales. Alors que certains y voient une menace pour le statut de la France en tant que siège de grandes entreprises, d'autres critiquent la priorisation des profits sur les impératifs climatiques par le géant des hydrocarbures. Comme l'affirme Patrick Pouyanné, « Ce n’est pas de l’émotionnel, c’est du business… », révélant ainsi la nature pragmatique de la démarche envisagée par TotalEnergies.