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Le « forfait » s’établirait entre 5 à 10 euros par jour, a calculé le député UMP de l’Hérault. L’argent récolté par ce biais, soit 250 à 300 millions par an, serait réinvesti dans l’amélioration des conditions de détention et pour lutter contre la surpopulation carcérale, d’après le projet d’Élie Aboud.
Un détenu « coûte » à la collectivité 100 euros par jour. Un tel forfait ne représenterait qu’une petite part, estime-t-il. Les Pays-Bas ont déjà mis en place un tel dispositif, à hauteur cette fois de 16 euros par jour. Il faut encore que le projet de loi soit inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale mais cette proposition a le mérite d’ouvrir le débat.
L’Observatoire international des prisons s’est étranglé en apprenant ce projet. Il explique que les détenus paient déjà une certaine somme en prison, pour se vêtir, louer une télévision, acheter des produits d’entretien. L’OIP estime cette somme à 200 euros par mois, sans compter les frais à l’extérieur, comme un loyer pour les courtes peines par exemple.
Un détenu « coûte » à la collectivité 100 euros par jour. Un tel forfait ne représenterait qu’une petite part, estime-t-il. Les Pays-Bas ont déjà mis en place un tel dispositif, à hauteur cette fois de 16 euros par jour. Il faut encore que le projet de loi soit inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale mais cette proposition a le mérite d’ouvrir le débat.
L’Observatoire international des prisons s’est étranglé en apprenant ce projet. Il explique que les détenus paient déjà une certaine somme en prison, pour se vêtir, louer une télévision, acheter des produits d’entretien. L’OIP estime cette somme à 200 euros par mois, sans compter les frais à l’extérieur, comme un loyer pour les courtes peines par exemple.