Toujours des difficultés pour l'avionneur américain
Le constructeur américain doit faire face à deux crises : celle qui dure depuis mars 2019, avec le 737 MAX cloué au sol suite à deux accidents mortels. Et celle du coronavirus, qui a paralysé le trafic aérien et menace de faillite bon nombre de compagnies clientes de l'avionneur. Au printemps, Boeing a annoncé la suppression de 10% de ses effectifs, soit 16.000 postes. Et l'entreprise pourrait encore réduire la voilure en fonction de l'activité de ces prochains mois. Elle va se réduire, puisque le constructeur a annoncé une baisse de la cadence de sa chaîne d'assemblage.
Jusqu'au début de l'année 2022, Boeing assemblera un maximum de 31 appareils par mois, au lieu de 2021. L'augmentation des cadences est plus lente que prévu, a expliqué David Calhoun, le PDG du groupe, qui n'a livré que 20 appareils durant le deuxième trimestre. Entre avril et fin juin, l'avionneur a enregistré un chiffre d'affaires de 11,81 milliards de dollars, en baisse de 25% par rapport à l'année précédente. Il accuse des pertes de 2,4 milliards.
Jusqu'au début de l'année 2022, Boeing assemblera un maximum de 31 appareils par mois, au lieu de 2021. L'augmentation des cadences est plus lente que prévu, a expliqué David Calhoun, le PDG du groupe, qui n'a livré que 20 appareils durant le deuxième trimestre. Entre avril et fin juin, l'avionneur a enregistré un chiffre d'affaires de 11,81 milliards de dollars, en baisse de 25% par rapport à l'année précédente. Il accuse des pertes de 2,4 milliards.
Arrêt de la production du 747
Les compagnies aériennes prennent « des décisions difficiles », a indiqué le dirigeant : immobilisation des avions au sol, report de commandes et de livraisons, ralentissement voire suspension de paiements. Ce qui pousse Boeing à réduire encore la voilure de la production : l'entreprise a ainsi confirmé l'arrêt définitif de l'assemblage du 747, le mythique « jumbo jet » capable de transporter 600 voyageurs.
Quant au 737 MAX, Boeing lui fait passer de nouveaux vols de certification depuis le mois de juin. La décision de refaire décoller l'avion vedette du constructeur revient au régulateur du trafic aérien américain. Si le groupe obtient l'aval, les livraisons pourront reprendre au quatrième trimestre, alors qu'il les avait prévues dès cet automne. Devant ces difficultés, David Calhoun n'a pas caché que Boeing pourrait de nouveau supprimer des emplois, tout en promettant de limiter « autant que possible » l'impact sur les employés.
Quant au 737 MAX, Boeing lui fait passer de nouveaux vols de certification depuis le mois de juin. La décision de refaire décoller l'avion vedette du constructeur revient au régulateur du trafic aérien américain. Si le groupe obtient l'aval, les livraisons pourront reprendre au quatrième trimestre, alors qu'il les avait prévues dès cet automne. Devant ces difficultés, David Calhoun n'a pas caché que Boeing pourrait de nouveau supprimer des emplois, tout en promettant de limiter « autant que possible » l'impact sur les employés.