Maintenant que Londres et Bruxelles se sont entendus sur leur divorce, il reste encore aux deux parties à s'entendre sur un accord commercial. Mais si celui-ci n'arrivait pas ? Le maire de la capitale britannique a voulu connaitre les conséquences d'une absence d'accord. L'étude, réalisée par Cambridge Econometrics, a évalué cinq scénarios, allant de la solution la plus favorable à Londres, à celui du Brexit « dur », sans accord. Pour chaque hypothèse, l'étude s'intéresse plus spécifiquement à neuf secteurs de l'activité économique (bâtiment, finance, etc.).
En tout, ce sont 500 000 emplois et 50 milliards de livres d'investissements qui seraient perdus pour le Royaume-Uni en cas d'absence d'accord commercial avec l'Union européenne. Les secteurs de la finance et des services, particulièrement actifs à Londres, accuseraient le départ de 119 000 emplois. Certains d'entre eux ont d'ailleurs déjà commencé à quitter le pays, rejoignant Dublin, Francfort ou Paris. Sadiq Khan, qui n'a pas voix au chapitre dans les négociations, écrit dans la conclusion du rapport que le pays fait face à une « décennie perdue » en termes de croissance et d'emplois « si le gouvernement continue de mal négocier ».
Londres a massivement voté pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne et à plusieurs reprises, la ville a été le théâtre de manifestations pro-européennes. Sans que cela n'émeuve particulièrement le gouvernement de Theresa May. Les négociations commerciales vont débuter en début d'année, l'objectif étant de trouver un accord d'ici mars 2019, date de la sortie effective du pays de l'UE.
En tout, ce sont 500 000 emplois et 50 milliards de livres d'investissements qui seraient perdus pour le Royaume-Uni en cas d'absence d'accord commercial avec l'Union européenne. Les secteurs de la finance et des services, particulièrement actifs à Londres, accuseraient le départ de 119 000 emplois. Certains d'entre eux ont d'ailleurs déjà commencé à quitter le pays, rejoignant Dublin, Francfort ou Paris. Sadiq Khan, qui n'a pas voix au chapitre dans les négociations, écrit dans la conclusion du rapport que le pays fait face à une « décennie perdue » en termes de croissance et d'emplois « si le gouvernement continue de mal négocier ».
Londres a massivement voté pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne et à plusieurs reprises, la ville a été le théâtre de manifestations pro-européennes. Sans que cela n'émeuve particulièrement le gouvernement de Theresa May. Les négociations commerciales vont débuter en début d'année, l'objectif étant de trouver un accord d'ici mars 2019, date de la sortie effective du pays de l'UE.