Le marché immobilier sous tension
Le marché locatif est en tension dans les grandes villes françaises, avec une baisse globale de près de 20 % des biens en location en un an. Les villes de Rennes et Paris sont particulièrement touchées, avec des chutes respectives de 42,9 % et 38,2 % du nombre de logements disponibles à la location. La ville de Nice n'est pas en reste avec une baisse de 33,9 %, suivie de Marseille et Bordeaux qui enregistrent une réduction de 15,8 %, selon une étude SeLoger révélée par BFMTV.
Cette situation affecte notamment les étudiants et les travailleurs saisonniers qui peinent à trouver un logement. « C'est vraiment un système de vase communicant », indique Thomas Lefebvre, le directeur scientifique de Seloger. La raison principale de cette tension est le resserrement des conditions d'accès au crédit immobilier et la hausse des taux d'intérêt. Thomas Lefebvre explique que « l'achat immobilier est devenu très compliqué en France du fait de l'augmentation des taux d'intérêt et des restrictions d'accès au crédit », ce qui pousse de nombreux Français à rester locataires.
Cette situation affecte notamment les étudiants et les travailleurs saisonniers qui peinent à trouver un logement. « C'est vraiment un système de vase communicant », indique Thomas Lefebvre, le directeur scientifique de Seloger. La raison principale de cette tension est le resserrement des conditions d'accès au crédit immobilier et la hausse des taux d'intérêt. Thomas Lefebvre explique que « l'achat immobilier est devenu très compliqué en France du fait de l'augmentation des taux d'intérêt et des restrictions d'accès au crédit », ce qui pousse de nombreux Français à rester locataires.
La location immobilière contrainte par les taux
La crise de l'offre locative a poussé le gouvernement à réviser certains de ses plans concernant l'interdiction de location de « passoires thermiques », des logements très mal isolés. Initialement, la loi Climat et Résilience de 2021 prévoyait l'interdiction de louer des logements classés G en 2025, étendue aux logements F en 2028 et aux logements E en 2034. Cependant, en raison de la crise actuelle, le gouvernement envisage de reporter ces mesures.
La situation ne devrait pas s'améliorer à court terme. Selon les experts, les taux d'intérêt devraient rester élevés au moins jusqu'à la fin de 2024, ce qui continuera d'exacerber la tension sur le marché locatif. La pénurie de logements locatifs dans les grandes villes est un sujet de préoccupation croissante qui nécessite une action rapide des pouvoirs publics. Entre les difficultés d'accès au crédit immobilier et les taux d'intérêt élevés, les options se réduisent pour ceux qui cherchent à louer.
La situation ne devrait pas s'améliorer à court terme. Selon les experts, les taux d'intérêt devraient rester élevés au moins jusqu'à la fin de 2024, ce qui continuera d'exacerber la tension sur le marché locatif. La pénurie de logements locatifs dans les grandes villes est un sujet de préoccupation croissante qui nécessite une action rapide des pouvoirs publics. Entre les difficultés d'accès au crédit immobilier et les taux d'intérêt élevés, les options se réduisent pour ceux qui cherchent à louer.