Levée de boucliers
La polémique avait gonflé depuis que Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué aux Transports, avait annoncé son intention d'ouvrir des discussions avec les partenaires sociaux concernant les facilités de transport accordées aux cheminots. Ces billets gratuits ou à tarif réduit sont disponibles pour les agents actifs et à la retraite, leurs partenaires, leurs enfants de moins de 21 ans ou étudiants, ainsi que leurs ascendants. Aux yeux de certains, il s'agit d'avantages qui coûtent cher à la SNCF.
Les syndicats n'ont pas tardé à se mettre en ordre de marche, mais afin d'apaiser les tensions naissantes, la direction avait fait savoir qu'elle voulait « maintenir dans la durée et dans les conditions actuelles cet acquis », y compris pour les salariés relevant de l'activité TER et qui seraient conduits à exercer leurs missions au sein des sociétés créées par la SNCF en région.
Les syndicats n'ont pas tardé à se mettre en ordre de marche, mais afin d'apaiser les tensions naissantes, la direction avait fait savoir qu'elle voulait « maintenir dans la durée et dans les conditions actuelles cet acquis », y compris pour les salariés relevant de l'activité TER et qui seraient conduits à exercer leurs missions au sein des sociétés créées par la SNCF en région.
Discussions avec les opérateurs privés
Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a tenu lui aussi à éteindre le feu. Lors de l'émission Grand Jury-RTL, il a ainsi expliqué que les agents allaient continuer à bénéficier de ces facilités de transport. En revanche, il confirme que des discussions vont avoir lieu avec les opérateurs privés à qui la SNCF va transférer des cheminots. C'était d'ailleurs le sens de la déclaration de Jean-Baptiste Djebbari : « dans le cadre de la concurrence, qu'est-ce que devenaient les cheminots transférés sur un nouvel entrant dans le privé, qu'est-ce qu'ils gardent comme facilité de circulation ? », a indiqué le dirigeant.
Selon Jean-Pierre Farandou, ces avantages tarifaires vont concerner « quelques centaines de cheminots ». Pour les autres, « je garde les facilités de circulation telles qu'elles sont ». Rappelons que ces avantages reviennent à 400 euros par an et par cheminot, ce qui n'est « pas exorbitant ». Il rappelle que la SNCF n'est pas le seul secteur à avoir des avantages en nature.
Selon Jean-Pierre Farandou, ces avantages tarifaires vont concerner « quelques centaines de cheminots ». Pour les autres, « je garde les facilités de circulation telles qu'elles sont ». Rappelons que ces avantages reviennent à 400 euros par an et par cheminot, ce qui n'est « pas exorbitant ». Il rappelle que la SNCF n'est pas le seul secteur à avoir des avantages en nature.