Léger recul pour le marché automobile français
Ce phénomène de baisse est principalement attribué au repli des immatriculations des marques phares de Stellantis, Peugeot et Citroën, qui ont enregistré des chutes de 12,93% et 17,73% respectivement. En détail, le marché a totalisé 180.024 nouvelles immatriculations, selon les données de la Plateforme automobile (PFA), qui représente les constructeurs et équipementiers français.
Ce recul s'explique en partie par le calendrier, avec deux jours ouvrés de moins en mars 2024 comparé à l'année précédente. François Roudier, directeur de la communication à la PFA, souligne cependant que, malgré cette baisse, le marché se maintient « à peu près au même niveau que l'année dernière », une fois cet ajustement pris en compte.
Le groupe Stellantis, qui a vu sa part de marché réduire de plus de deux points à 29%, semble payer le prix d'une attente accrue autour de ses nouveaux modèles. Notamment, la nouvelle version du 3008 de Peugeot et la e-C3 de Citroën, une électrique visant à stimuler le marché des citadines, sont au cœur des attentions. À l'inverse, le groupe Renault affiche une légère progression de 2,78%, augmentant sa part de marché à 24,21%, grâce notamment à la performance de sa marque éponyme, tandis que Dacia enregistre un recul.
Ce recul s'explique en partie par le calendrier, avec deux jours ouvrés de moins en mars 2024 comparé à l'année précédente. François Roudier, directeur de la communication à la PFA, souligne cependant que, malgré cette baisse, le marché se maintient « à peu près au même niveau que l'année dernière », une fois cet ajustement pris en compte.
Le groupe Stellantis, qui a vu sa part de marché réduire de plus de deux points à 29%, semble payer le prix d'une attente accrue autour de ses nouveaux modèles. Notamment, la nouvelle version du 3008 de Peugeot et la e-C3 de Citroën, une électrique visant à stimuler le marché des citadines, sont au cœur des attentions. À l'inverse, le groupe Renault affiche une légère progression de 2,78%, augmentant sa part de marché à 24,21%, grâce notamment à la performance de sa marque éponyme, tandis que Dacia enregistre un recul.
Un marché favorable aux électriques et hybrides
Le marché automobile, bien qu'en reprise avec une croissance de 5,71% au premier trimestre 2024 par rapport à l'année précédente, reste toutefois inférieur de 20% aux niveaux d'avant la pandémie de Covid-19. Cette dernière, conjuguée aux perturbations des chaînes logistiques, à la pénurie de semi-conducteurs et à l'inflation, a durablement affecté le secteur.
L'engouement pour les véhicules électriques s'est confirmé avec une part des immatriculations atteignant 18% depuis le début de l'année, en hausse de 2,6 points, en partie grâce au succès du leasing social mis en place par le gouvernement. Les hybrides poursuivent également leur progression avec 36,8% du marché. Ce déplacement des préférences vers des motorisations plus vertes se fait au détriment des moteurs essence et diesel, dont les parts reculent respectivement à 33,4% et 7,5%.
Les perspectives pour le deuxième trimestre de 2024 restent optimistes, malgré des incertitudes pesant sur la seconde moitié de l'année, liées notamment à la crise de l'immobilier et du BTP ainsi qu'à des indicateurs contradictoires sur le moral des ménages.
L'engouement pour les véhicules électriques s'est confirmé avec une part des immatriculations atteignant 18% depuis le début de l'année, en hausse de 2,6 points, en partie grâce au succès du leasing social mis en place par le gouvernement. Les hybrides poursuivent également leur progression avec 36,8% du marché. Ce déplacement des préférences vers des motorisations plus vertes se fait au détriment des moteurs essence et diesel, dont les parts reculent respectivement à 33,4% et 7,5%.
Les perspectives pour le deuxième trimestre de 2024 restent optimistes, malgré des incertitudes pesant sur la seconde moitié de l'année, liées notamment à la crise de l'immobilier et du BTP ainsi qu'à des indicateurs contradictoires sur le moral des ménages.