« À la fin de cette année, il y aura une baisse effective du nombre des demandeurs d'emploi », a-t-il asséné, confiant. Un enthousiasme qu’on n’avait à peu près jamais vu chez le ministre, et qui doit sans aucun doute refléter l’optimisme qui règne du côté de l’exécutif.
Pour expliquer ce changement de conjoncture, le ministre trace plusieurs perspectives : la croissance qui repart et les emplois aidés qui contribuent à réduire le taux de chômage (100 000 emplois supplémentaires ont été annoncés le 1er juin). « L’intérim se développe, ce qui est toujours précurseur d'une reprise » de l’emploi, estime-t-il également.
Pour le moment, les résultats officiels ne sont pas particulièrement glorieux pour le gouvernement. En mai, le chômage a atteint de nouveaux pics, avec 3,55 millions de demandeurs d’emplois de catégorie A en France métropolitaine — un record, avec 16 200 chômeurs supplémentaires ; et si on prend en compte les chômeurs des autres catégories, le chiffre explose à 69 600 demandeurs d’emplois en plus.
Mais cette hausse conséquente est surtout le fruit d’un problème technique, a souligné François Rebsamen. « Un évènement inhabituel rend la donnée statistique non comparable aux mois précédents et donc non interprétable », explique-t-il. Selon lui, les « vrais » chiffres oscilleraient de 7 000 à 10 000 chômeurs de catégorie A.
Pour expliquer ce changement de conjoncture, le ministre trace plusieurs perspectives : la croissance qui repart et les emplois aidés qui contribuent à réduire le taux de chômage (100 000 emplois supplémentaires ont été annoncés le 1er juin). « L’intérim se développe, ce qui est toujours précurseur d'une reprise » de l’emploi, estime-t-il également.
Pour le moment, les résultats officiels ne sont pas particulièrement glorieux pour le gouvernement. En mai, le chômage a atteint de nouveaux pics, avec 3,55 millions de demandeurs d’emplois de catégorie A en France métropolitaine — un record, avec 16 200 chômeurs supplémentaires ; et si on prend en compte les chômeurs des autres catégories, le chiffre explose à 69 600 demandeurs d’emplois en plus.
Mais cette hausse conséquente est surtout le fruit d’un problème technique, a souligné François Rebsamen. « Un évènement inhabituel rend la donnée statistique non comparable aux mois précédents et donc non interprétable », explique-t-il. Selon lui, les « vrais » chiffres oscilleraient de 7 000 à 10 000 chômeurs de catégorie A.