L'horizon s'obscurcit pour l'activité du secteur privé
Le cabinet S&P Global a publié un indice PMI Flash signalant que l'activité du secteur privé en France a enregistré sa plus forte baisse depuis novembre 2020. L'indice PMI s'est établi à 43,5 en septembre, contre 46 en août. Un indice au-dessus de 50 indique une expansion de l'activité, tandis qu'un indice en dessous de ce seuil évoque une contraction. L'environnement actuel est jugé « défavorable à la demande ».
Ce recul de l'activité est le signe d'un troisième trimestre difficile pour l'économie française, marqué par une décélération continue depuis juin. Selon Norman Liebke, économiste à la Hamburg Commercial Bank, qui publie l'indicateur avec S&P Global, le PIB français devrait à peine croître de 0,2 % ce trimestre. Ce pronostic est cohérent avec les estimations récentes des autres économistes et institutions financières tels que l'Insee et la Banque de France. Par ailleurs, les perspectives sur douze mois des 750 entreprises interrogées pour élaborer l'indice PMI Flash sont au plus bas depuis mai 2020.
Ce recul de l'activité est le signe d'un troisième trimestre difficile pour l'économie française, marqué par une décélération continue depuis juin. Selon Norman Liebke, économiste à la Hamburg Commercial Bank, qui publie l'indicateur avec S&P Global, le PIB français devrait à peine croître de 0,2 % ce trimestre. Ce pronostic est cohérent avec les estimations récentes des autres économistes et institutions financières tels que l'Insee et la Banque de France. Par ailleurs, les perspectives sur douze mois des 750 entreprises interrogées pour élaborer l'indice PMI Flash sont au plus bas depuis mai 2020.
Situation contrastée sur l'inflation et l'emploi
Les données publiées indiquent également que l'inflation se stabilise. La hausse des prix facturés par les entreprises à leurs clients a ralenti en septembre et semble se rapprocher de sa moyenne à long terme. Néanmoins, les prix payés par les entreprises à leurs fournisseurs ont augmenté plus rapidement qu'en août. Cette augmentation repose essentiellement sur le secteur des services.
En ce qui concerne l'emploi, la situation reste fragile. Même si le secteur des services a enregistré une croissance « modérée » des effectifs en septembre, l'économiste Norman Liebke prévient que cette tendance pourrait s'inverser. Le fort recul de l'activité dans ce secteur laisse présager une réduction prochaine des effectifs, et donc une possible augmentation du taux de chômage dans les mois à venir.
En ce qui concerne l'emploi, la situation reste fragile. Même si le secteur des services a enregistré une croissance « modérée » des effectifs en septembre, l'économiste Norman Liebke prévient que cette tendance pourrait s'inverser. Le fort recul de l'activité dans ce secteur laisse présager une réduction prochaine des effectifs, et donc une possible augmentation du taux de chômage dans les mois à venir.