Moins pire que prévu pour 2020
La BCE a revu ses prévisions de croissance pour la zone euro, qui font preuve de davantage d'optimisme pour 2020. Ainsi, le PIB devrait se contracter de 8% cette année, soit 0,7 point de moins que la précédente estimation. L'institution entrevoit également une croissance de 5% pour 2021 (c'est 0,2 point de moins que précédemment) et 3,2% pour 2022 (-0,1 point). Christine Lagarde, la présidente de la BCE, a expliqué que les incertitudes qui pèsent sur l'activité dans la zone euro en raison de la pandémie et du succès encore à déterminer des politiques mises en œuvre pour la combattre. Le gros nuage noir à l'horizon, c'est « le regain des infections lors des mois d'été [qui] constitue un vent contraire ».
Dans l'immédiat, « les données laissent attendre un fort rebond du PIB au troisième trimestre », alors que le PIB a littéralement plongé au second trimestre. Autre chiffre, celui de l'inflation : elle est passé à -0,2% au mois d'août, en raison notamment de la baisse sur la taxe sur la valeur ajoutée en Allemagne. Berlin a en effet décidé de soutenir la consommation intérieure. La Banque centrale européenne est très, très loin de son objectif qui est fixé un peu en dessous de 2%.
Dans l'immédiat, « les données laissent attendre un fort rebond du PIB au troisième trimestre », alors que le PIB a littéralement plongé au second trimestre. Autre chiffre, celui de l'inflation : elle est passé à -0,2% au mois d'août, en raison notamment de la baisse sur la taxe sur la valeur ajoutée en Allemagne. Berlin a en effet décidé de soutenir la consommation intérieure. La Banque centrale européenne est très, très loin de son objectif qui est fixé un peu en dessous de 2%.
L'impact de l'euro fort
La forte progression de l'euro face au dollar accélère cette tendance désinflationniste : depuis le mois de mai, le taux de change de la monnaie unique a en effet augmenté de 10% par rapport à la devise américaine. Ce qui enchérit les produits européens destinés à l'exportation, tout en baissant le prix des produits américains importés. Cette baisse des prix d'achats à l'importation pourrait également provoquer un ralentissement de la consommation et des salaires.
Cette flambée de l'euro est surveillée de près par les gouverneurs de la BCE. « L'appréciation de l'euro est quelque chose à surveiller attentivement », a rappelé Christine Lagarde, sans toutefois que cela déclenche une action spécifique. L'institution de Francfort affirme néanmoins qu'elle est prête à utiliser « tous ses instruments » pour accélérer l'activité économique de la zone euro. Il est probable qu'elle en ait besoin.
Cette flambée de l'euro est surveillée de près par les gouverneurs de la BCE. « L'appréciation de l'euro est quelque chose à surveiller attentivement », a rappelé Christine Lagarde, sans toutefois que cela déclenche une action spécifique. L'institution de Francfort affirme néanmoins qu'elle est prête à utiliser « tous ses instruments » pour accélérer l'activité économique de la zone euro. Il est probable qu'elle en ait besoin.