La régie des transports a mis en place un portail « open data » sur lequel on peut consulter les horaires de passage des arrêts de métro, de bus et de tramway pour toute l’Ile-de-France. Les utilisateurs qui souhaitent accéder à ces données doivent fournir leur adresse IP. Ils peuvent ensuite les exploiter dans des applications mobiles, par exemple.
Mais la RATP a imposé des barrières à l’usage : « La seule limite que nous leur imposons, c’est 30 millions de requêtes par mois. Cela permet à une application de calcul d’itinéraires, par exemple, d’interroger toutes les 5 minutes les prochains passages dans les principales stations de la région », explique le responsable marketing de l’entreprise au Monde. Cette cadence imposée de 5 mn éloigne l’aspect « temps réel » vanté par la RATP.
Si un service dépasse ce seuil des 30 millions de requêtes, il lui faudra payer la régie ; une facture que l’utilisateur finira par régler en bout de course. On verra comment Citymapper, Moovit ou encore Google comptent exploiter ces données dans leurs applications de transport.
Mais la RATP a imposé des barrières à l’usage : « La seule limite que nous leur imposons, c’est 30 millions de requêtes par mois. Cela permet à une application de calcul d’itinéraires, par exemple, d’interroger toutes les 5 minutes les prochains passages dans les principales stations de la région », explique le responsable marketing de l’entreprise au Monde. Cette cadence imposée de 5 mn éloigne l’aspect « temps réel » vanté par la RATP.
Si un service dépasse ce seuil des 30 millions de requêtes, il lui faudra payer la régie ; une facture que l’utilisateur finira par régler en bout de course. On verra comment Citymapper, Moovit ou encore Google comptent exploiter ces données dans leurs applications de transport.