Un regain timide mais notable pour les prêts à la consommation
Yves-Marie Legrand, délégué général adjoint de l'ASF, tempère l'optimisme en soulignant aux Echos que « l'activité repart doucement, mais il ne faut pas la surinterpréter », rappelant que cette hausse reste contextuelle face à une forte chute en février 2023.
L'évolution des prêts à la consommation a été fortement impactée par la dynamique du taux d'usure, qui est le taux maximal autorisé pour les prêts. Ce taux est régulièrement ajusté par la Banque de France pour protéger les emprunteurs contre les taux excessifs et prévenir le surendettement. Au cours de l'année passée, ce taux d'usure a augmenté plus lentement que les coûts de refinancement des banques, les empêchant ainsi de répercuter intégralement ces coûts sur les emprunteurs, ce qui a réduit leurs marges et les a poussés à devenir plus sélectifs dans l'approbation des prêts.
En parallèle, l'inflation a incité les consommateurs à reporter leurs projets d'investissement, exacerbant la baisse de la production de prêts personnels qui a chuté de 22,8 % en 2023, pour atteindre seulement 10,6 milliards d'euros.
L'évolution des prêts à la consommation a été fortement impactée par la dynamique du taux d'usure, qui est le taux maximal autorisé pour les prêts. Ce taux est régulièrement ajusté par la Banque de France pour protéger les emprunteurs contre les taux excessifs et prévenir le surendettement. Au cours de l'année passée, ce taux d'usure a augmenté plus lentement que les coûts de refinancement des banques, les empêchant ainsi de répercuter intégralement ces coûts sur les emprunteurs, ce qui a réduit leurs marges et les a poussés à devenir plus sélectifs dans l'approbation des prêts.
En parallèle, l'inflation a incité les consommateurs à reporter leurs projets d'investissement, exacerbant la baisse de la production de prêts personnels qui a chuté de 22,8 % en 2023, pour atteindre seulement 10,6 milliards d'euros.
Un secteur qui trouve ses marques
Malgré ces difficultés, le secteur montre des signes de stabilisation. Le taux d'usure a été fixé à 7,75 % pour les prêts supérieurs à 6.000 euros, ce qui constitue la majorité des prêts personnels, tandis que les taux de refinancement oscillent entre 4 % et 5 %. Ces ajustements ont permis aux banques de « reconstituer [les] marges », selon un banquier anonyme. De plus, la demande pour de tels prêts semble revenir graduellement.
Le marché du crédit à la consommation dans son ensemble a également enregistré une augmentation, avec une progression de 2,4 % en février. Cependant, c'est le segment du leasing, ou location avec option d'achat (LOA), qui continue de connaître la plus forte croissance, enregistrant une augmentation de 12,4 % sur l'année. Ce type de financement, qui permet aux consommateurs de garder leurs options ouvertes dans un contexte d'incertitude technologique, notamment pour les véhicules, semble particulièrement adapté à la conjoncture actuelle.
Le marché du crédit à la consommation dans son ensemble a également enregistré une augmentation, avec une progression de 2,4 % en février. Cependant, c'est le segment du leasing, ou location avec option d'achat (LOA), qui continue de connaître la plus forte croissance, enregistrant une augmentation de 12,4 % sur l'année. Ce type de financement, qui permet aux consommateurs de garder leurs options ouvertes dans un contexte d'incertitude technologique, notamment pour les véhicules, semble particulièrement adapté à la conjoncture actuelle.