Craintes des annonceurs
La concentration des médias est un sujet qui préoccupe le monde politique, mais aussi celui de la publicité : moins d'acteurs sur le marché, c'est de la concurrence en moins. Et c'est un des enjeux du mariage entre TF1 et M6, qui va donner naissance à un poids lourd dans le domaine de la publicité télévisuelle. Les annonceurs du secteur ont d'ailleurs fait part de leurs craintes, TF1 et M6 représentant 70% de la publicité télévisée, mais pas les grandes entreprises du numérique.
Le directeur de Google France, Sébastien Missoffe, a ainsi été auditionné par la commission d'enquête ad hoc du Sénat. Il a expliqué que ce projet de fusion sera bénéfique pour tout le secteur, avec une raison simple : la publicité en ligne et la publicité télévisée se rapprochent. « Je constate que sur un certain nombre de nos formats, par exemple sur YouTube, nous sommes en concurrence sur des formats publicitaires à la télévision », explique le dirigeant, « donc on voit bien que ces formats sont en train de converger ».
Le directeur de Google France, Sébastien Missoffe, a ainsi été auditionné par la commission d'enquête ad hoc du Sénat. Il a expliqué que ce projet de fusion sera bénéfique pour tout le secteur, avec une raison simple : la publicité en ligne et la publicité télévisée se rapprochent. « Je constate que sur un certain nombre de nos formats, par exemple sur YouTube, nous sommes en concurrence sur des formats publicitaires à la télévision », explique le dirigeant, « donc on voit bien que ces formats sont en train de converger ».
Google à la rescousse
Le discours est sensiblement le même pour les autres géants du numérique, que ce soit Meta (ex Facebook) ou Amazon. En y ajoutant Google, ces trois entreprises représentent 67% de la publicité en ligne, soit 7,7 milliards d'euros en 2021 rien que pour la France. Des alliés de circonstance pour TF1 et M6, qui tentent de décrocher le feu vert pour poursuivre leur projet de fusion.
Ensemble, les deux groupes avec leurs chaînes respectives pèsent trop lourd dans le secteur audiovisuel, ce qui va les obliger à céder des actifs pour apaiser les craintes de l'Autorité de la concurrence. En élargissant l'activité publicitaire au numérique, le poids de la nouvelle entité devient beaucoup plus léger.
Ensemble, les deux groupes avec leurs chaînes respectives pèsent trop lourd dans le secteur audiovisuel, ce qui va les obliger à céder des actifs pour apaiser les craintes de l'Autorité de la concurrence. En élargissant l'activité publicitaire au numérique, le poids de la nouvelle entité devient beaucoup plus léger.