StopCovid seul au monde
Nouveau problème pour StopCovid, l'application française de traçage des contacts pour laquelle les autorités ont choisi une architecture centralisée (toutes les données transitent par un serveur central). Bruxelles a annoncé un accord qui permettra à 18 applications européennes de communiquer entre elles, ce qu'on appelle l'interopérabilité. Le point commun de ces applications mobiles est qu'elle fonctionne avec un système décentralisé, favorisé par Apple et par Google qui fournissent des outils de développement pour leurs plateformes (iPhone et Android, soit 99% du marché des smartphones).
L'accord conclu avec T-Systems et SAP (qui a développé l'application allemande) vise à construire une « plateforme passerelle pour l'échange transfrontalier des alertes ». Mais StopCovid, ainsi que l'application hongroise, seront exclues du fait de leur architecture. La France a fait très tôt le choix de la « souveraineté numérique » avec une technologie spécifique qui rend l'application incompatible avec les autres. Plutôt embêtant pour la première destination touristique européenne.
L'accord conclu avec T-Systems et SAP (qui a développé l'application allemande) vise à construire une « plateforme passerelle pour l'échange transfrontalier des alertes ». Mais StopCovid, ainsi que l'application hongroise, seront exclues du fait de leur architecture. La France a fait très tôt le choix de la « souveraineté numérique » avec une technologie spécifique qui rend l'application incompatible avec les autres. Plutôt embêtant pour la première destination touristique européenne.
Trop tôt pour un bilan
Néanmoins, la mise en place de cette passerelle européenne va demander de trois à quatre semaines de développement, soit fin août au mieux, donc à la toute fin des vacances d'été. Celle-ci a deux objectifs : recevoir et transmettre les données des applications et serveurs nationaux de traçage des contacts, et minimiser le volume des données échangées.
Reste à savoir si ces applications connaissent le succès ou pas, gage de son efficacité pour enrayer la propagation du coronavirus. En Allemagne, elle a été téléchargée 16 millions de fois, mais en France StopCovid en est rendu entre 2 et 2,5 millions de fois. Cédric O, le secrétaire d'État au numérique, a estimé qu'il était encore « trop tôt » pour en faire le bilan.
Reste à savoir si ces applications connaissent le succès ou pas, gage de son efficacité pour enrayer la propagation du coronavirus. En Allemagne, elle a été téléchargée 16 millions de fois, mais en France StopCovid en est rendu entre 2 et 2,5 millions de fois. Cédric O, le secrétaire d'État au numérique, a estimé qu'il était encore « trop tôt » pour en faire le bilan.