À la suite des États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont décidé de fermer la porte à Huawei pour le déploiement de leurs réseaux de téléphonie mobile de cinquième génération. Un mouvement qui va aller en s’amplifiant. Washington n’avance pas de preuves formelles, mais l’administration américaine craint que les équipements réseau du géant chinois des télécommunications permettent aux autorités de Pékin de mener des opérations de surveillance et d’espionnage. Les responsables américains préviennent les pays alliés qu’ils doivent empêcher Huawei d’installer ses appareils, sous peine de mettre en danger leur sécurité nationale… et celle des États-Unis également.
Les institutions européennes ainsi que le gouvernement belge ont été prévenus par le gouvernement américain du danger potentiel d’un accès de Huawei ainsi que de ZTE à leurs infrastructures réseau. Un responsable américain, qui s’en est ouvert à Reuters, a admis que Washington exhortait « tout le monde » à ne pas se précipiter pour signer des contrats avec des fournisseurs « peu fiables en provenance de pays comme la Chine ». Difficile d’être plus clair. Le message va également être adressé prochainement à Paris, Berlin et à d’autres pays européens.
L’Union européenne plancherait actuellement sur des propositions qui excluraient de fait Huawei des futurs réseaux 5G. Visiblement, Bruxelles a entendu les craintes de l’administration américaine et veut faire en sorte que les appels d’offre dans les pays européens ne puissent faire une place aux équipementiers chinois. Une position toutefois difficile, la Chine faisant partie des premiers partenaires commerciaux de l’UE.
Les institutions européennes ainsi que le gouvernement belge ont été prévenus par le gouvernement américain du danger potentiel d’un accès de Huawei ainsi que de ZTE à leurs infrastructures réseau. Un responsable américain, qui s’en est ouvert à Reuters, a admis que Washington exhortait « tout le monde » à ne pas se précipiter pour signer des contrats avec des fournisseurs « peu fiables en provenance de pays comme la Chine ». Difficile d’être plus clair. Le message va également être adressé prochainement à Paris, Berlin et à d’autres pays européens.
L’Union européenne plancherait actuellement sur des propositions qui excluraient de fait Huawei des futurs réseaux 5G. Visiblement, Bruxelles a entendu les craintes de l’administration américaine et veut faire en sorte que les appels d’offre dans les pays européens ne puissent faire une place aux équipementiers chinois. Une position toutefois difficile, la Chine faisant partie des premiers partenaires commerciaux de l’UE.