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La transaction, au prix non dévoilée, va réunir deux spécialistes des vols vers les Caraïbes. La future compagnie unifiée sera propriétaire de quinze avions, comptera plus de 2 000 salariés et transporte chaque année 2 millions de passagers. À elles deux, les compagnies représentent 830 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Un poids lourd de l’aviation civile donc, qui compte bien sur les économies d’échelle et les « efforts de productivité » des employés de Corsair pour gagner de l’argent. Les nouveaux propriétaires ont promis qu’il n’y aurait pas de casse sociale, mais il faudra donner du sien : les pilotes navigants (hôtesses, stewards) devront ainsi voler 800 heures par an, contre 750 actuellement.
Corsair, qui devient une filiale à 100% d’Air Caraïbes, conservera sa marque. TUI France, l’ancien propriétaire de Corsair (par ailleurs détenu par TUI en Allemagne), a dû injecter de l’argent dans la compagnie aérienne afin de la rendre un peu plus désirable : le dernier exercice 2014 a montré des pertes de 8,9 millions d’euros.
Prochaine étape de la nouvelle entité : réceptionner un A350, ce qui sera fait en décembre 2016. La compagnie sera la première française à opérer le dernier gros porteur d’Airbus.
Un poids lourd de l’aviation civile donc, qui compte bien sur les économies d’échelle et les « efforts de productivité » des employés de Corsair pour gagner de l’argent. Les nouveaux propriétaires ont promis qu’il n’y aurait pas de casse sociale, mais il faudra donner du sien : les pilotes navigants (hôtesses, stewards) devront ainsi voler 800 heures par an, contre 750 actuellement.
Corsair, qui devient une filiale à 100% d’Air Caraïbes, conservera sa marque. TUI France, l’ancien propriétaire de Corsair (par ailleurs détenu par TUI en Allemagne), a dû injecter de l’argent dans la compagnie aérienne afin de la rendre un peu plus désirable : le dernier exercice 2014 a montré des pertes de 8,9 millions d’euros.
Prochaine étape de la nouvelle entité : réceptionner un A350, ce qui sera fait en décembre 2016. La compagnie sera la première française à opérer le dernier gros porteur d’Airbus.