Air France ne veut pas laisser passer cette opportunité, selon La Tribune. La direction de la compagnie aérienne devrait présenter ce mardi 30 janvier une orientation stratégique visant à mettre sur pied une réponse à l'émergence du modèle low-cost long-courrier. Norwegian propose depuis plusieurs mois des billets à prix cassés sur des destinations outre-Atlantique, et la croissance devrait être de plus en plus forte : la flotte de la compagnie low-cost pourrait ainsi doubler entre 2016 et 2020. De quoi concurrencer le réseau long-courrier d'Air France…
D'autres transporteurs s'engouffrent dans ce segment de marché, à l'instar de Level (IAG) et d'Eurowings (Lufthansa). Air France veut « observer » et » prendre position » sur le low-cost long-courrier : « il est indispensable d'être réactif face au rythme accéléré de ces évolutions et de pouvoir agir », écrit la direction du groupe. La compagnie aérienne a bien lancé Joon, sa réponse au développement du low-cost afin de lutter contre les entreprises du Golfe. Mais cette structure semble insuffisante pour lutter contre la menace des longues distances à bas coût.
Air France a plusieurs possibilités : créer une nouvelle filiale, rachat, extension de Transavia. Il reste à mettre dans la balance la question sociale : la naissance de Joon a été difficile, les syndicats ayant obtenu bon nombre de garde-fous pour éviter que cette compagnie ne tombe complètement dans le low-cost. Au détriment des coûts qui, sur les vols long-courriers, ne sont que de 10% inférieurs à ceux d'Air France. La direction explique de son côté que « 5 nouvelles compagnies low-cost long-courrier [vont s'installer] à Paris et Amsterdam dès l'été 2018 ».
D'autres transporteurs s'engouffrent dans ce segment de marché, à l'instar de Level (IAG) et d'Eurowings (Lufthansa). Air France veut « observer » et » prendre position » sur le low-cost long-courrier : « il est indispensable d'être réactif face au rythme accéléré de ces évolutions et de pouvoir agir », écrit la direction du groupe. La compagnie aérienne a bien lancé Joon, sa réponse au développement du low-cost afin de lutter contre les entreprises du Golfe. Mais cette structure semble insuffisante pour lutter contre la menace des longues distances à bas coût.
Air France a plusieurs possibilités : créer une nouvelle filiale, rachat, extension de Transavia. Il reste à mettre dans la balance la question sociale : la naissance de Joon a été difficile, les syndicats ayant obtenu bon nombre de garde-fous pour éviter que cette compagnie ne tombe complètement dans le low-cost. Au détriment des coûts qui, sur les vols long-courriers, ne sont que de 10% inférieurs à ceux d'Air France. La direction explique de son côté que « 5 nouvelles compagnies low-cost long-courrier [vont s'installer] à Paris et Amsterdam dès l'été 2018 ».