Et pourtant, le premier trimestre est traditionnellement plutôt calme pour l'industrie informatique, mais Apple a fait mentir la coutume avec des résultats au-delà des attentes des analystes. Le créateur de l'iPhone a ainsi généré 45,6 milliards de dollars, pour des bénéfices de 10,2 milliards. Des chiffres impressionnants quand on sait qu'Apple n'a lancé aucun nouveau produit durant les trois premiers mois de l'année…
Dans le détail, Apple a vendu 43,7 millions d'iPhone, soit bien plus que le consensus des analystes qui s'attendaient à 38 millions de smartphones. C'est moins bon du côté de l'iPad, qui ne s'est vendu « qu'à » 16,3 millions d'unités quand Wall Street pronostiquait plus de 19 millions. Il s'agit néanmoins d'un effet de stock, a expliqué Tim Cook le PDG de la société, mais quoi qu'il en soit, les tablettes souffrent de la concurrence avec les ardoises concurrentes - moins belles certes, mais aussi moins onéreuses.
L'autre satisfaction du groupe, c'est la bonne tenue des ventes de Mac : dans une industrie du PC sur le déclin, Apple continue de vendre beaucoup d'ordinateurs (4,1 millions au premier trimestre de l'année).
Du côté des actionnaires, on se frotte les mains : Apple a en effet annoncé un fractionnement de son action. À partir du 9 juin, il y aura sept fois plus d'actions Apple sur le marché, à un prix divisé par sept : les actionnaires actuels ne seront pas lésés, tandis que la société sera plus abordable pour les nouveaux entrants. En tout, l'entreprise a reversé 130 milliards de dollars à ses porteurs.
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