Chute depuis janvier
Il semble bien loin, ce temps où Apple atteignait une valorisation de 3.000 milliards de dollars ! C'était en janvier, au pic du cycle de hausse de la Bourse américaine. Depuis, les investisseurs se détournent des valeurs technologiques : le constructeur informatique californien, mais également la grande majorité des autres entreprises du secteur, subissent une sévère correction. Les pénuries de composants électroniques ainsi que l'inflation galopante ont détruit beaucoup de valeur.
C'est le cas d'Apple, dont la capitalisation a fondu à 2.371 milliards de dollars ce mercredi. Une chute qui profite à Saudi Aramco : le géant pétrolier saoudien a détrôné le créateur de l'iPhone avec une valorisation de 2.430 milliards. L'entreprise bénéficie des cours du pétrole en forte hausse, ce qui lui permet d'afficher de très bons résultats.
C'est le cas d'Apple, dont la capitalisation a fondu à 2.371 milliards de dollars ce mercredi. Une chute qui profite à Saudi Aramco : le géant pétrolier saoudien a détrôné le créateur de l'iPhone avec une valorisation de 2.430 milliards. L'entreprise bénéficie des cours du pétrole en forte hausse, ce qui lui permet d'afficher de très bons résultats.
Difficultés dans la chaîne d'approvisionnement
C'est aussi le cas d'Apple, dont le dernier bilan trimestriel est exceptionnel (plus de 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires). Mais le constructeur a prévenu que les pénuries de composants et le regain des contaminations en Chine allaient avoir un impact négatif sur le trimestre actuel. L'action Apple valait 182 dollars au début de l'année, elle est actuellement cotée 145 dollars.
Plus globalement, c'est l'ensemble de l'indice Nasdaq (orienté nouvelles technologies) qui a perdu du terrain ces derniers mois : sa valeur a plongé de 25% depuis janvier. Les perspectives de la guerre en Ukraine ainsi que la remontée des taux, qui va limiter les capacités d'emprunts, effraient les investisseurs.
Plus globalement, c'est l'ensemble de l'indice Nasdaq (orienté nouvelles technologies) qui a perdu du terrain ces derniers mois : sa valeur a plongé de 25% depuis janvier. Les perspectives de la guerre en Ukraine ainsi que la remontée des taux, qui va limiter les capacités d'emprunts, effraient les investisseurs.