Toujours cloué au sol
Après deux accidents rapprochés ayant occasionné 346 morts, Boeing s'est vu interdire de vol le 737 MAX depuis le mois de mars 2019. Après plus d'une année sans pouvoir livrer ce qui est le fleuron de son catalogue, et une suspension de la production au mois de janvier, le constructeur annonce finalement la reprise de l'assemblage de l'avion suite à une mise à jour des logiciels de sécurité. Dans un communiqué, le constructeur explique que le programme 737 a recommandé à assembler de nouveau des appareils « à un rythme faible », tout en mettant en œuvre les initiatives en vue d'améliorer la sécurité de l'environnement de travail et la qualité des produits.
Reste désormais à décrocher le feu vert des autorités de régulation de l'aviation civile pour que le 737 MAX puisse reprendre ses vols. Et Boeing, qui comptait faire redécoller son avion vedette dans le courant de l'été, va devoir revoir son calendrier. Car selon l'AFP, le vol test ne devrait pas avoir lieu avant le mois de juin. La direction du groupe marche sur des œufs : de nombreux différends opposent Boeing aux régulateurs et aux compagnies aériennes clientes.
Reste désormais à décrocher le feu vert des autorités de régulation de l'aviation civile pour que le 737 MAX puisse reprendre ses vols. Et Boeing, qui comptait faire redécoller son avion vedette dans le courant de l'été, va devoir revoir son calendrier. Car selon l'AFP, le vol test ne devrait pas avoir lieu avant le mois de juin. La direction du groupe marche sur des œufs : de nombreux différends opposent Boeing aux régulateurs et aux compagnies aériennes clientes.
Contexte difficile pour les avionneurs
Le 737 MAX est vital pour Boeing : l'avion représente en effet les deux tiers de son carnet de commandes et c'est le seul appareil qui peut concurrencer les monocouloirs A320neo et A220 du concurrent européen Airbus. Les deux crashs, la suspension des vols et la polémique qui a suivi sur la sécurité du 737 MAX ont sans doute refroidi les ardeurs de nombreux clients désireux de renforcer leur flotte avec l'appareil.
Le contexte actuel n'est de plus pas très propice à un redémarrage de la production. Les mesures visant à endiguer les contaminations au COVID-19 ont réduit à néant ou presque l'activité des compagnies aériennes, qui se battent désormais pour leur survie. Boeing est affecté par la situation : l'entreprise a annoncé le mois dernier la suppression de 16.000 postes, soit 10% de ses effectifs.
Le contexte actuel n'est de plus pas très propice à un redémarrage de la production. Les mesures visant à endiguer les contaminations au COVID-19 ont réduit à néant ou presque l'activité des compagnies aériennes, qui se battent désormais pour leur survie. Boeing est affecté par la situation : l'entreprise a annoncé le mois dernier la suppression de 16.000 postes, soit 10% de ses effectifs.