Les entreprises pourront faire prendre des congés payés
Dans le cadre de la loi décrétant l’État d’urgence sanitaire en France, une mesure a particulièrement été décriée par l’opposition : le fait de permettre aux entreprises de changer les dates de congés de leurs salariés pour leur faire prendre des congés payés durant le confinement. Objectif : éviter qu’après le confinement de nombreux salariés ne partent en vacances ce qui ralentirait encore plus la reprise économique de la France.
La loi validée, cette option s’offre désormais aux chefs d’entreprise avec une condition : il faut qu’un accord de branche soit pris en ce sens. Toutes les entreprises et tous les salariés ne sont donc pas concernés par l’obligation qui peut être faite par le chef d’entreprise de prendre jusqu’à 6 jours de congés payés durant le confinement.
La loi validée, cette option s’offre désormais aux chefs d’entreprise avec une condition : il faut qu’un accord de branche soit pris en ce sens. Toutes les entreprises et tous les salariés ne sont donc pas concernés par l’obligation qui peut être faite par le chef d’entreprise de prendre jusqu’à 6 jours de congés payés durant le confinement.
Gérald Darmanin revient à la charge
Mais le gouvernement aimerait que tous les Français fassent cet effort : Gérald Darmanin, invité le 23 mars 2020 sur Radio Classique, a réitéré le fait que les Français doivent prendre des congés payés durant le confinement. « Lorsqu’on peut prendre des jours de congés pour pouvoir refaire vivre notre pays au lendemain de cette crise, je pense que ce sera une pierre à l’édifice que chacun doit avoir », a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics.
Pour lui, les salariés doivent faire un effort comme tout le monde : « l’État en fait. Nous avons demandé aux banques et aux assurances d’en faire (...). Le patronat doit évidemment le faire. Et puis chacun doit pouvoir apporter sa pierre ».
Pour lui, les salariés doivent faire un effort comme tout le monde : « l’État en fait. Nous avons demandé aux banques et aux assurances d’en faire (...). Le patronat doit évidemment le faire. Et puis chacun doit pouvoir apporter sa pierre ».