Une économie européenne en baisse
La Commission européenne, représentée par le commissaire à l'Economie Paolo Gentiloni, a confirmé un ralentissement de l'économie européenne. Les prévisions de croissance ont été abaissées à 0,8 % pour l'Union européenne et la zone euro en 2023, en baisse par rapport aux estimations initiales de 1 % et 1,1 % respectivement. Gentiloni a indiqué que l'économie avait perdu en dynamisme depuis le printemps.
Néanmoins, la situation économique n'est pas totalement négative selon la Commission. Le taux de chômage reste bas, à 5,9 % en juillet, et plusieurs États membres ont bénéficié d'une saison touristique florissante. L'inflation, un autre indicateur clé, est également en baisse, bien qu'elle demeure au-dessus des objectifs de la Banque centrale européenne.
Néanmoins, la situation économique n'est pas totalement négative selon la Commission. Le taux de chômage reste bas, à 5,9 % en juillet, et plusieurs États membres ont bénéficié d'une saison touristique florissante. L'inflation, un autre indicateur clé, est également en baisse, bien qu'elle demeure au-dessus des objectifs de la Banque centrale européenne.
La France s'en sort bien
Dans ce panorama européen, certains pays se démarquent. L'Allemagne, première économie de l'Union, s'attend à une récession cette année avec un PIB en baisse de 0,4 %. Selon le Berliner Zeitung, des entreprises allemandes envisagent de délocaliser leur production. En contraste, l'Espagne se positionne comme un moteur économique avec une croissance prévue de 2,2 % en 2023, grâce notamment à son utilisation efficace des fonds de relance post-Covid.
La France, elle, affiche une santé économique plus robuste que celle de son voisin allemand, avec une croissance prévue de 1 % cette année. Quant à l'Italie, malgré son fort endettement, elle devrait connaître une croissance de 0,9 % cette année. La Pologne, en pleine période électorale, semble en mauvaise posture avec une croissance qui pourrait tomber à 0,5 % cette année. Les prévisions pour 2024 semblent légèrement plus optimistes avec une accélération de la croissance à 1,3 % dans la zone euro et 1,4 % dans l'Union européenne.
La France, elle, affiche une santé économique plus robuste que celle de son voisin allemand, avec une croissance prévue de 1 % cette année. Quant à l'Italie, malgré son fort endettement, elle devrait connaître une croissance de 0,9 % cette année. La Pologne, en pleine période électorale, semble en mauvaise posture avec une croissance qui pourrait tomber à 0,5 % cette année. Les prévisions pour 2024 semblent légèrement plus optimistes avec une accélération de la croissance à 1,3 % dans la zone euro et 1,4 % dans l'Union européenne.