Avec 35,46% des voix, Alexis Tsipras est donc en mesure de gouvernement à nouveau le pays. Mais il devra le faire en coalition, puisque son parti Syriza n'a pas obtenu la majorité, à savoir 145 sièges sur 300. Le nouveau Premier ministre va donc s'entendre avec le parti Anel des Grecs Indépendants (3,69%).
Cette alliance, de prime abord contre-nature entre l'extrême-gauche de Syriza et la droite souverainiste, est pourtant celle qui a gouverné le pays depuis la prise de pouvoir d'Alexis Tsipras en fin d'année dernière. Les 10 députés d'Angle serviront de force d'appoint pour faire passer les textes. Nouvelle Démocratie, le parti de droite modérée, est second du scrutin avec 28,10% des votes.
Tsipras a de son côté a joué finement la partie, puisqu'il s'est séparé de sa troupe de frondeurs à la faveur du vote du plan d'austérité imposé par les créanciers du pays. Il devrait donc avoir les mains un peu plus libres pour gouverner comme il l'entend, ou plutôt comme l'Union européenne l'entend… Il est en tout cas à espérer que cette élection, la cinquième législative depuis 2010, apporte un peu de la stabilité qui manque à la Grèce.
Cette alliance, de prime abord contre-nature entre l'extrême-gauche de Syriza et la droite souverainiste, est pourtant celle qui a gouverné le pays depuis la prise de pouvoir d'Alexis Tsipras en fin d'année dernière. Les 10 députés d'Angle serviront de force d'appoint pour faire passer les textes. Nouvelle Démocratie, le parti de droite modérée, est second du scrutin avec 28,10% des votes.
Tsipras a de son côté a joué finement la partie, puisqu'il s'est séparé de sa troupe de frondeurs à la faveur du vote du plan d'austérité imposé par les créanciers du pays. Il devrait donc avoir les mains un peu plus libres pour gouverner comme il l'entend, ou plutôt comme l'Union européenne l'entend… Il est en tout cas à espérer que cette élection, la cinquième législative depuis 2010, apporte un peu de la stabilité qui manque à la Grèce.