Remplissage inégal mais satisfaisant des réserves
L'annonce de la Commission européenne, le 18 août, du taux de remplissage des réserves de gaz de l'UE est un signal positif. Malgré l'invasion de l'Ukraine par Moscou et la réduction des approvisionnements russes, l'UE a atteint son objectif de 90 %, avec des niveaux de stockage variant entre 77 % en Lettonie et plus de 99 % en Espagne. La France affiche un taux de 84 %.
La Russie ne représentait plus que 15 % des importations de gaz de l'Union européenne au premier trimestre 2023, une part réduite de moitié en un an, tandis que les achats de gaz naturel liquéfié (GNL) américain ont augmenté. Ce taux de remplissage, qui peut couvrir jusqu'à un tiers de la demande de gaz de l'UE en hiver, permet de stabiliser davantage les marchés dans les mois à venir.
La Russie ne représentait plus que 15 % des importations de gaz de l'Union européenne au premier trimestre 2023, une part réduite de moitié en un an, tandis que les achats de gaz naturel liquéfié (GNL) américain ont augmenté. Ce taux de remplissage, qui peut couvrir jusqu'à un tiers de la demande de gaz de l'UE en hiver, permet de stabiliser davantage les marchés dans les mois à venir.
Situation fragile sur le marché du gaz
Malgré ces préparations, le marché du gaz demeure sensible aux fluctuations soudaines. Les cours avaient augmenté brusquement début août, en raison de menaces de grève en Australie dans d'importantes installations gazières et de la forte demande asiatique. La commissaire européenne à l'énergie, Kadri Simson, a souligné la nécessité de continuer à surveiller la situation et de se préparer à des conditions imprévues, telles qu'un hiver plus rude ou des turbulences sur les marchés gaziers. Le ministre tchèque de l'industrie et de l'énergie, Jozef Sikela, a bien résumé la situation en avertissant : « La partie n'est pas terminée, nous devons rester sur nos gardes ».
Les États membres ont également réussi à réduire leur consommation de gaz de 18 % entre août 2022 et mai 2023 par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, surpassant leur objectif de 15 % pour la période d'avril 2023 à fin mars 2024. La météo clémente et les tarifs élevés ont incité les ménages et les entreprises à réaliser des économies.
Les États membres ont également réussi à réduire leur consommation de gaz de 18 % entre août 2022 et mai 2023 par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, surpassant leur objectif de 15 % pour la période d'avril 2023 à fin mars 2024. La météo clémente et les tarifs élevés ont incité les ménages et les entreprises à réaliser des économies.