L'activité manufacturière en petite forme
L'enquête effectuée par S&P Global auprès des directeurs d'achat montre une baisse significative de l'indice PMI manufacturier, descendu à 43,4 en juin contre 44,8 un mois plus tôt. C'est son plus bas niveau depuis le début de la pandémie de COVID-19. De même, l'indice qui mesure la production en elle-même a chuté à 44,2, soit son niveau le plus bas depuis huit mois, contre 46,4 le mois précédent. Quand l'indice passe sous la barre des 50, cela signifie que l'activité dans le secteur manufacturier est en contraction.
Cet indice souligne l'impact négatif de la hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne sur le secteur industriel à forte intensité de capital, selon les analystes. La BCE, soucieuse de freiner une inflation élevée, a relevé ses taux d'intérêt de 400 points de base depuis juillet 2022, portant son taux de dépôt à 3,50% en juin. Cette hausse des taux d'intérêt pèse lourdement sur le pouvoir d'achat des consommateurs et des entreprises endettées.
Cet indice souligne l'impact négatif de la hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne sur le secteur industriel à forte intensité de capital, selon les analystes. La BCE, soucieuse de freiner une inflation élevée, a relevé ses taux d'intérêt de 400 points de base depuis juillet 2022, portant son taux de dépôt à 3,50% en juin. Cette hausse des taux d'intérêt pèse lourdement sur le pouvoir d'achat des consommateurs et des entreprises endettées.
Baisse de la demande et réduction des effectifs
L'enquête PMI révèle également une baisse rapide de la demande, la plus importante en huit mois, malgré une baisse significative des prix sur les produits manufacturés. En conséquence, les entreprises, devenues plus prudentes, ont commencé à réduire leurs effectifs pour la première fois depuis début 2021. L'indice de l'emploi dans le secteur est tombé à 49,8 en juin, contre 51,5 un mois plus tôt. Il s'agit là d'une preuve supplémentaire de l'impact de la politique monétaire restrictive de la BCE sur le secteur industriel.
En effet, la hausse du coût du capital a engendré une contraction de l'activité manufacturière qui se traduit par une baisse de la production et une diminution des effectifs. La politique monétaire rigoureuse de la BCE, bien que visant à juguler l'inflation, a donc des répercussions significatives sur l'activité manufacturière de la zone euro. Les mois à venir nous diront si les mesures prises par l'institution sont en mesure de stabiliser l'inflation tout en soutenant le secteur industriel.
En effet, la hausse du coût du capital a engendré une contraction de l'activité manufacturière qui se traduit par une baisse de la production et une diminution des effectifs. La politique monétaire rigoureuse de la BCE, bien que visant à juguler l'inflation, a donc des répercussions significatives sur l'activité manufacturière de la zone euro. Les mois à venir nous diront si les mesures prises par l'institution sont en mesure de stabiliser l'inflation tout en soutenant le secteur industriel.
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