Un embargo sur le pétrole russe en protégeant la Hongrie ?
Si l’embargo sur le pétrole russe a toujours été fortement rejeté par la Hongrie, c’est à cause de sa dépendance : les importations de Russie représentent près de 65% de la consommation annuelle de brut du pays. Difficile, dans ces conditions, d’accepter l’arrêt total des importations, ce que Budapest a toujours clamé. Dimanche 29 mai 2022, l’Union européenne a donc proposé une nouvelle solution.
La dernière version de la sanction proposée contre la Russie concernant les importations de pétrole vise à exclure de l’interdiction l’oléoduc Doujba qui dessert la Hongrie et d’autres pays de l’Est. Cette version de l’embargo sera votée entre lundi 30 et mardi 31 mai 2022, mais l’issue du vote reste incertaine. Toutefois, la Bourse semble convaincue qu’un accord approche.
La dernière version de la sanction proposée contre la Russie concernant les importations de pétrole vise à exclure de l’interdiction l’oléoduc Doujba qui dessert la Hongrie et d’autres pays de l’Est. Cette version de l’embargo sera votée entre lundi 30 et mardi 31 mai 2022, mais l’issue du vote reste incertaine. Toutefois, la Bourse semble convaincue qu’un accord approche.
Le pétrole repasse la barre des 120 dollars le baril
Si l’embargo est adopté, ce qui nécessite l’aval des 27 pays de l’Union européenne, l’offre de brut sur les marchés risque fortement de se réduire, ce que semble anticiper la Bourse. Le cours du brut est en effet repassé au-dessus des 120 dollars le baril, pour le Brent, le lundi 30 mai 2022 en début de matinée.
Un tel prix, le brut ne l’avait plus atteint depuis fin mars 2022, lorsque les premières sanctions économiques contre la Russie avaient été décidées et que l’inquiétude concernant le conflit était au plus haut. De quoi renforcer un peu plus la tendance inflationniste des prix qui frappe le monde.
Un tel prix, le brut ne l’avait plus atteint depuis fin mars 2022, lorsque les premières sanctions économiques contre la Russie avaient été décidées et que l’inquiétude concernant le conflit était au plus haut. De quoi renforcer un peu plus la tendance inflationniste des prix qui frappe le monde.